18.5.11

"Et toi tu savais et tu ne disais rien" retour sur l'ambiance de l'affaire DSK

Une publicité montre une conversation téléphonique entre deux femmes. Celle qu'on voit s'entend dire "- Et toi, tu savais et tu ne disais rien." et elle répond " "- Mais non, je ne savais pas."

Avec tout ce qui "sort" sur DSK et les femmes, nous autres les parias de la France, nous pouvons dire à la classe médiatique et à la classe politique et à la haute classe judiciaire

"- Et vous, vous saviez et vous ne disiez rien. C'est l'omerta française."

Alors qu'en réalité on aurait encore plus justement dire :

"- Vous, vous saviez et non seulement vous le taisiez, mais vous faisiez tout pour cacher la chose au bas peuple. Pire, vous réprimiez ceux (et surtout celles) qui auraient voulu parler."

Certains, encore aujourd'hui, insistent et font semblant de tomber des nues et vont jusqu'à nier l'évidence, et sous prétexte de présomption d'innocence, violent les droits fondamentaux des femmes (ou plus exactement les droits de l'homme). Ils n'en sont que plus méprisables.

Monsieur Zemmour a dit une autre évidence, c'est qu'en France, aucun policier n'aurait eu la possibilité de mettre DSK en garde à vue. Aucun juge, même de très haut niveau, n'aurait ordonné sa mise en détention, mais cela ne les aurait pas empêchés quotidiennement de sévir contre des pauvres hères.

Il faudrait en tirer des conclusions pratiques. Si le système judiciaire français ne protège pas les droits de l'homme, c'est en raison des défauts d'impartialité, de la fragilité des juges due à leur embrigadement en un corps, ce qui favorise les influences parasites (franc-maçonnerie, syndicats, pression du groupe). Il faut supprimer l'École nationale de la magistrature qui a trop d'effets pervers et dont les USA se passent très bien. Il faut un autre mode de recrutement des juges.

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