2.10.10

Le "blogue" de Christophe Saint-Placide publie un document sur la liturgie traditionnelle

http://www.riposte-catholique.fr/wp-content//Le-droit-des-fid%C3%A8les-catholiques.jpg

Sur le "blogue" de monsieur Christophe Saint-Placide "Summorum pontificum" on peut se procurer la lecture d'un document sur les rites de la messe.

Le titre du document est : "Le droit des fidèles catholiques à la messe traditionnelle". C'est à partir de cet intéressant point de vue que l'auteur envisage la question.

En effet de "droit" en tant que droit subjectif (des droits du sujet catholique) a son fondement dans le droit objectif (ensemble des règles : loi éternelle, droit naturel, droit positif ecclésiastique).

L'auteur trouve le fondement de ce droit dans le Code dans le droit canon :

Le canon 214 du Code de Droit canonique (code de 1983), précise : « Les fidèles ont le droit de rendre le culte à Dieu selon les dispositions de leur rite propre approuvé par les Pasteurs légitimes de l’Église, et de suivre leur forme propre de vie spirituelle qui soit toutefois conforme à la doctrine de l’Église. »

Mais cette disposition n'est que la reprise du droit naturel à la liberté religieuse (Dignitatis humanae) adaptée au droit catholique. Ce droit des fidèles n'est pas concédé par l'Eglise, il est un droit de l'homme en sa qualité de catholique que personne ne peut leur "concéder" ou lui "octroyer", mais un droit qu'il tient du droit naturel lui-même émanation de la loi éternelle qui est en Dieu. (La déclaration "Dignitatis humanae" - § 2 - se fonde sur le droit naturel) :

"Il [le Concile] déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement réel dans la dignité même de la personne humaine telle que l'ont fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même."

Certes la déclaration Dignitatis humanae concerne principalement la société politique, mais elle fonde le droit à la liberté religieuse sur la nature humaine (la nature raisonnable de l'homme). Ce droit, en raison de son fondement, l'homme le conserve dans toute société, y compris dans l'Eglise.

C'est pourquoi les curés et les évêques qui refusent sous prétexte de "maurrassisme", de "critiques du missel de Paul VI", de "fanatisme", de "passéisme", d'"extrême droite" etc. n'ont aucune pertinence.

Ce n'est pas sur le fondement de leurs consciences, mais en vertu de leur nature humaine que les fidèles ont droit à prier selon leurs consciences en des formules autorisées par un pape, même décédé.

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