11.9.10

Les droits de l'homme matière nécessaire du dialogue interreligieux

Les dix commandements sont la version débitrice des droit de l'homme qui sont la version créancière. (Si je dois honorer et servir Dieu, j'ai un droit à pratiquer ma religion à mettre ma croyance en pratique - je suis créancier- et je dois respecter les conscience des autres - je suis débiteur). Les dix commandements et les droits de l'homme sont les deux versants d'une même règle.

Par exemple, c'est la liberté religieuse, droit fondamental de l'homme est en même temps le premier des dix commandements.

D'une façon générale, ces commandements se résument en "faites aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent."

Le talmud mentionne aussi ce résumé de façon négative : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" (Shabbat, cité par bible Fillion commentée du site jesusmarie).

Certes les musulmans n'ont pas la chance d'avoir ce résumé, cependant ils peuvent toujours consulter leurs coeurs. Car la loi naturelle, autrement dit les droits de l'homme, ne peut jamais être complètement effacée du coeur des humains.

Cette voie (de la raison universelle de l'homme s'exprimant dans les droits de l'homme) est la seule voie du nécessaire dialogue, puisque l'humanité est divisée de croyance.

Il faut bien trouver une matière à ce dialogue. Elle ne peut être que celle-là, du moins je n'en vois pas d'autre.

1 commentaire:

Michèle a dit…

Bonjour Denis,
il y a trop longtemps que je ne suis pas venue ici...allez vous me pardonner ?
le temps passe et il faut parfois s'arrêter
merci pour votre texte si vrai
mes amitiés