30.3.10

Attention le Salon beige peut être dangereux, moi je n'aime pas "mon" prêtre


Parler de droit de l'homme ne plaît pas aux lefebvristes modérés ou extrémistes et à leurs voisins d'extrême droite.

Le Salon beige ne parle donc jamais des droits de l'homme, ni de la liberté religieuse. Ces prises de positions sont très dangereuses. Elles peuvent conduire au totalitarisme : Pour l'abbé Laguérie par exemple, le "bien commun" dépasse le bien de chacun (affirmation absurde), alors que l'homme transcende la société et ne peut jamais être traité en être utile, il a été voulu par Dieu pour lui-même (et non en vue d'une autre créature). Bien sûr il est créé pour Dieu, mais il n'est pas utile à Dieu.

Pour en revenir au Salon beige, s'il ne défend pas les droits de l'homme, il n'hésite pas à relayer les initiatives de prêtres très douteux saisissant la vague de persécution contre l'Eglise pour promouvoir leurs opinions contraires à la liberté religieuse catholique.

On apprend ainsi par un commentaire que le prêtre recommandé par "Michel Janva" se répand dans les médias contre le droit naturel et par conséquent les droits de l'homme.

"il est désolant de constater qu'il fait lui aussi parti des loups médiatiques pour salir la doctrine de l'Eglise. Donner des capotes aux jeunes de son diocèse (c'est ce qu'il a dit chez Ardisson) est d'une gravité extrême pour un prêtre. Idem, il a affirmé des choses hallucinantes sur l'avortement."


Ce qui fonde la lutte contre la campagne médiatique contre le pape et les catholiques ne peut être que juridique. Ce n'est pas directement la qualité de catholique du pape qui fonde sa défense, mais le fait que la campagne s'en prend, de plus par des moyens malhonnêtes (violation du droit de l'homme à la vérité), à un homme en raison de sa confession et donc à une confession, ce sont donc les droits de l'homme qui sont en jeu, et eux seuls.

C'est pourquoi lorsque l'on prend la voie de la défense spéciale des prêtres ou des catholiques, on fait fausse route et l'on peut soutenir des initiatives sans force, voire dangereuse, alors que l'occasion s'offre de donner l'exemple de "vivre ensemble" parce que l'on défend les droits de tout être humain quelles que soient ses opinions et non spécialement les prêtres catholiques.

Cela dit, c'est bien parce que le clergé (qu'il soit "progressiste" ou "traditionaliste") ne défend pas les droits de l'homme, même les droits des catholiques, qu'il existe aussi un grave problème clérical qui s'est traduit par un vrai problème de pédophilie lié à des doctrines libérales répandues dans l'Eglise et un problème d'irrespect des droits fidèles catholiques notamment en matière de doctrine et de liturgie. Heureusement le Saint Siège par la diffusion de "Compendium", par les autres documents notamment ceux du concile Vatican II aussi, permet de faire le point, de retrouver la boussole, loin des littératures de seconde zone.

Mais ces dernières considérations sont réservées à ceux qui ont la qualité de catholiques et cela ne concerne pas le public non catholique ; chacun ses problèmes qui ne regardent que les fidèles de la religion concernée. Les autres n'ont pas de titre à intervenir parce que ces dernières considérations du paragraphe précédent sont fondées sur la qualité de catholique.

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