3.9.09

Le problème du ramadan vu sous l'angle de la raison et de la culture française.

Une des composantes de la foi chrétienne est son respect pour la raison :

[Le cardinal Ratzinger] déclara alors : « (...) je trouvai fascinant d'observer comment, dans ces différents dialogues et cultures, [saint Augustin] définit l'essence de la religion chrétienne. Il vit la foi chrétienne, non pas en continuité avec les précédentes religions, mais plutôt en continuité avec la philosophie, entendue comme victoire de la raison sur la superstition... ».

En France le rationalisme qui déifie la raison, a régné depuis environ deux siècles et il a préparé son règne à partir disons de la "Crise de la conscience européenne" (depuis la fin du règne de Louis XIV). Mais le rationalisme est une exagération du respect de la raison dont il fait une déesse, seule source de toute vérité ; dans ce sens il est issu du christianisme par exagération. Le christianisme est une lutte patiente contre les superstitions qu'il considère comme un des plus grands péchés.

Contre les critiques du rationalisme, la foi chrétienne s'attache à prouver qu'elle n'a rien de contraire à la raison.

Le rationalisme est donc compatible avec le christianisme, la coexistence est possible : la raison est le seul langage commun à l'humanité.

L'irruption du ramadan dans la vie sociale française est une rupture profonde dans la culture de notre pays. La superstition, imposée par le clan, superstition radicalement indépendante de la raison, devient une valeur sociale respectable. C'est une mutation culturelle.

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