4.1.09

Grave confusion sur le bien commun du site épiscopal sur la "pensée" sociale

Il existe une façon de raisonner qui est sophistique, c'est de prendre un terme dans une seule acception alors qu'il en a deux. Un terme unique peut avoir deux signification ou acception.

Le bien, peut être le bien de l'homme, l'ensemble des valeurs morales qui permettent de vivre dans une société. "Le bien commun de la société -- ensemble des conditions de vie sociale permettant à l'homme de parvenir plus pleinement et plus aisément à sa propre perfection" soit les droits de l'homme, la vérité et la justice qui sont la matière du bien commun.

Le mot "bien" généralement au pluriel peut désigner aussi les propriétés de l'homme. Cette propriété peut être privé ou publique (les routes, les jardins publics etc.)

Le mot "bien" désigne deux choses nettement distinctes.

Or le site de la commission des évêques de France confond les deux notions parce qu'elles sont désignées par le même terme.

http://www.penseesociale.catholique.fr/Bien-commun-sources.html?var_recherche=bien%20commun


"Principe du bien commun et Principe de la destination universelle des biens

Le principe de la destination universelle des biens affirme que "le droit à la propriété privée est subordonné à celui de l’usage commun". Compendium de la pensée sociale de l’Eglise n° 176.

Une société qui, à tous les niveaux, désire véritablement demeurer au service de l’être humain est celle qui se fixe le bien commun pour objectif prioritaire dans la mesure où c’est un bien appartenant à tous les hommes et à tout homme. Compendium de la pensée sociale de l’Église n° 165."


Or le bien commun, n'est pas la possession collective ou privée destinées à l'usage commun de biens matériels, il est d'abord un bien moral immatériel : vérité, justice, droits de l'homme. Ce bien est éternel, il est Dieu Lui-même et non un droit sur un bout de terre ou une action de société.

Les raisonnements de cette "commission" sont viciés à la base, ils dénaturent les textes de Vatican II et de l'Ecriture en commettant une fondamentale erreur de raisonnement par équivocité.

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