« Il [le cardinal Ricard] s’est parfaitement soumis à la consigne hiérarchique de ne plus critiquer le communisme depuis l’accord de Metz (1962).(…) »
Citation extraite d'un article de Monsieur Madiran du n° 6430 de Présent, du jeudi 27 septembre 2007
Or l’accord de Metz n’est nullement un accord de non-critique du communisme. La déclaration Dignitatis Humanae est une déclaration anti-communiste.
Ce texte puissamment anti-communiste est "oublié" par Monsieur Madiran. Il dommage qu'un si grand écrivain, soit si injuste, parfois. Il ne faut pas écrire cela Monsieur Madiran, il faut lire et étudier "Dignitatis Humanae".
« Le Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part soit des individus, soit des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience, ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d'autres. Il déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement dans la dignité même de la personne humaine telle que l'a fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même. Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l'ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu'il constitue un droit civil. »Déclaration du 7 décembre 1965 du site jesusmarie.com
Cet extrait de la déclaration Dignitatis Humanae démontre que Monsieur Madiran a tort de faire croire qu’un accord sur l’assistance de Russes orthodoxes au concile serait signe d'un accord sur une non-condamnation du communisme.
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