5.10.07

Bien commun et droits de l'homme

Le bien commun, c'est la vérité et la justice informés par l'amour (voir sur ce point Gaudium et Spes), ce sont aussi les conditions sociales (relations inter humaines) favorables à l'accomplissement, à la perfection de tous groupements humains de chaque individu.

Les droits de l'homme apparaissent ainsi comme antinomiques. Ce seraient des droits individuels opposés au bien commun puisque ne concernant que le bien des individus.

Il n'en est rien : si j'ai droit à être traité également dans mes droits fondamentaux, c'est parce que c'est juste. Rien ne justifie un traitement différent en raison de ma race, de ma religion, de mon sexe etc. Les hommes sont fondamentalement égaux parce qu'aucun n'a un titre à s'élever au-dessus d'un autre ou à être rabaissé (voire à se rabaisser) au-dessous d'un autre.

C'est pourquoi Niestzschéisme, islam, communisme (les communistes se reconnaissent comme la partie "la plus" consciente de la classe ouvrière) ont tout faux.

Si j'ai droit à la vie, c'est en raison de cette égalité fondamentale.

Si j'ai droit à la présomption d'innocence, c'est en vertu de la justice qui doit présumer la bonne foi, afin de risquer le moins possible de condamner un innocent et de livrer à l'opprobre et à la destruction de sa réputation.

Et ainsi de suite jusqu'à la lutte contre la pauvreté car si j'ai droit à un logement décent, à la nourriture qui sont pourtant des biens singuliers, c'est parce que ce sont des conditions pour vivre sans angoisse, sans gêne afin de pouvoir vivre pleinement ma vie d'homme, c'est en vertu de l'amour et de la justice.

Si j'ai droit à l'information, c'est en vertu de en vertu de mon droit à la vérité.

Ainsi la vérité, la justice et l'amour sont les socles des droits de l'homme. Ces trois biens qui constituent le bien commun informent les droits de l'homme.

Il n'y a pas ainsi d'antinomie entre bien commun et droit de l'homme au contraire ces derniers découlent des exigences du premier.

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