19.1.07

Trente ans, ça suffit ! Collectif pour la vie

L'avortement est un échec.

Contre cet échec, il faut promouvoir un respect de la femme et de la femme enceinte en particulier.

La lutte contre l'avortement se fera surtout et d'abord dans les mentalités. Présenter l'avortement comme un droit pour la femme, c'est condamner celles qui n'usent pas de ce "droit" dans certaines conditions. C'est donner un argument aux "conseilleurs", la mère de la femme souvent, ou le père de l'enfant.

Exemples si une femme est dans la misère ne pas avorter lui sera reproché. Si son enfant est handicapé, cela lui sera reproché.

Il faut donc que l'avortement ne soit pas un droit.

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, les conseilleurs d'avortements ne sont pas les payeurs des traumatismes que cela provoque chez les femmes.

En aucun cas, l'avortement ne peut apparaître comme un acte favorable à la mère.

Pour lutter contre ce fléau, une manifestation est organisée le 21 janvier.

Pour les détails, merci de cliquer sur le lien ci-dessus.

Le cardinal O'Connor archevêque de New York témoigne, en citant une lettre d'une fidèle :

"J'ai beaucoup lutté contre les séquelles de mon avortement. Mes essais précédents de réconciliation étaient demeurés sans succès. Mais cette fois, la différence fut la révélation absolue et totale du bébé détruit. Ce n'était plus seulement un "petit morceau de tissu" ou "un peu de sang" qui cessait d'exister. Toute la peine que j'ai éprouvée pendant ces années convergeait vers cet être humain jamais né, écarté, refusé. Ainsi, lorsque vous m'avez dit: "vous pouvez donner un nom à votre bébé", quelque chose a changé en moi. Je n'oublierai jamais ces mots, parce que ce petit être est devenu un bébé, récupéré de la poubelle dans laquelle il avait été jeté si brutalement. Merci de l'avoir reconnu, merci de m'avoir aidé à le retrouver, de lui avoir rendu la dignité que je lui ai refusée. Maintenant, sachant qu'on a pris soin de lui, qu'il a été retiré des profondeurs et élevé jusqu'à l'amour de Dieu, je me sens un peu mieux. Je l'ai appelé Mathieu-Joseph. J'espère que vous prierez pour lui.
J'ai un autre remerciement à formuler: merci de représenter aussi bien Jésus-Christ, du moins à mes yeux".

Consultable ici :

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/hlthwork/documents/rc_pc_hlthwork_doc_23071997_oconnor_fr.html

Le Cardinal poursuit et, paradoxalement, il poursuit en recommandant une saine déculpabilisation de l'avortement :

"La femme qui a livré ses enfants à la mort, quelles qu'en soient les raisons, confuses ou imposées, a un besoin désespéré d'être convaincue, plus que n'importe quelle autre au monde, qu'elle est pardonnée, non pas par un conseiller, non seulement par elle-même, mais par Dieu. Ces mères doivent arriver à croire que Dieu les aime, malgré tout, ou dans un sens plus mystérieux, même à cause de leur faiblesse. Elles doivent s'imaginer debout avec Marie, au pied de la croix, unissant la crucifixion de leur enfant à celle de l'Enfant de Marie. Elles doivent savoir qu'en ayant partagé sa crucifixion, elles partagent son pardon, que c'est pour chacune d'entre elles qu'il parle lorsqu'il dit à son Père: "Père, pardonne-leur: car elles ne savent ce qu'elles font". Elles doivent savoir que c'est à chacune d'elles qu'Il a promis, de la croix: "Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le Paradis".

Le cardinal recommande de reconnaître la faute pour la savoir pardonnée. Le projet Rachel a pour but d'empêcher le tourbillon dans lequel s'engage certaines femmes, de leur apporter la paix et d'éviter la récidive.

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