Le célèbre poème de Victor Hugo évoque la mort de sa fille. Elle était morte dans l'année de son mariage, tuée par le mascaret. Le mascaret renversant la barque des époux avait provoqué la noyade des époux.
Hélène, il y a dix ans n'avait plus qu'environ une heure et demi à vivre.
La magistrature, alors qu'elle avait bâclé l'enquête sur la mort d'Hélène, pour comble de douleur prit occasion de cet événement tragique pour me spolier, m'injurier et punir ma piété par une amende.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Ayant été spolié par les magistrats, je n'ai pas les moyens d'aller déposer un bouquet de fleurs sur la tombe de ma fille. Je le ferai par la pensée.
Hélène un jour sera vengée ! Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal à l'occasion de la mort de ma fille Hélène.
Elle aussi a souffert du fait de la corruption de la magistrature française. C'est même une des causes indirectes de sa mort.
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