20.10.13

Quand le Vatican cite Rabelais... sans le citer

Rabelais, cet auteur catholique et français de la Renaissance fut à prêtre et curé de paroisse, moine pendant un temps, et médecin de la faculté de Montpellier, comme mon père. Comme cela ne suffisait à sa nature bouillonnante, il fut aussi écrivain.

Comme écrivain-médecin habitué des descriptions crues, il parsema son œuvre de descriptions que la postérité condamna. On lui reprocha de parsemer son œuvre de "flaque de boue" que l'on traverse en "se bouchant le nez". On a dit également de ses passages qu'ils avaient le "charme de la canaille".

Il fut aussi l'auteur de formules géniales dont "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme."

 Lisant l'instruction Donum vitæ je relève cette formule :
« Le rapide développement des découvertes technologiques rend plus urgente cette exigence de respect des critères rappelés: la science sans conscience ne peut que conduire à la ruine de l'homme. »



Rabelais ne semble pas mentionné dans les références de ce document. Un oubli peut-être, mais une dette non réglée (involontairement certainement car la formule est passée en proverbe) car c'est bien un prêtre catholique qui est l'auteur de la formule

« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. » 

Les « flaques de boue » parsemant l'œuvre de notre auteur catholique romain, prêtre, curé et moine en sont peut-être la cause. Chi lo sa ?

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