19.10.13

Les ruses de la maçonnerie à propos de la neutralité

La crèche Babyloup avait licencié une personne se présentant au travail avec le "foulard islamique". Ce foulard signifie que les femmes non voilées peuvent être violées. C'est une manifestation de conviction hostile aux droits universels de l'homme à la liberté du costume et à l'intégrité physique. C'est pourquoi, il doit être interdit. Cette affaire médiatisée fait l'objet de procès.




La franc-maçonnerie saisit l'occasion pour communiquer ainsi (extrait) :

« C'est en fermant les yeux sur ces réalités, au prétexte que regarder en face les problèmes ferait monter les extrêmes, que les républicains de toutes sensibilités laisseraient s'installer une société multiculturelle, mosaïque de communautés, en lieu et place d'une République de citoyens libres et égaux", avertit le député du Nord. »
C'est la thèse de madame Le Pen et du Front national.

La FM veut brider la liberté au nom de la liberté. Maline ! Elle agite le spectre d'une société "multiculturelle" pour rallier les "droitiers" français. Mais cela n'est pas la question. Il peut y avoir différentes confessions. Tout être humain doit respecter la liberté religieuse inhérente à l'être humain, liberté s'exerçant dans le cadre de l'ordre public juste. Il ne doit pas y avoir de loi pour interdire les signes religieux, ce serait contraire à la liberté religieuse et à la liberté de manifester ses convictions.

Il ne peut y avoir de limitation de la liberté au nom de la neutralité de l'État qui peut et doit juger rationnellement de la valeur des religions. La faute de raisonnement des francs-maçons (parfaitement calculée) poursuit le but caché d'interdire la France catholique en se présentant comme neutre et libertaire (ce qu'elle n'est pas).

Les signes religieux ne violent pas la laïcité, ni la neutralité du service public. Ce qui violerait la neutralité du service public serait de ne pas reconnaître aux usagers les mêmes droits selon leurs convictions. Les agents du service public peuvent donc arborer des signes religieux dans la mesure de l'ordre public juste (qui peut comporter également des considérations esthétiques, le voile est laid). Cet ordre public a une portée universelle et doit être universellement reconnu et observé. Un deuxième ordre public plus spécial peut intégrer la culture française, il aura alors une portée nationale. C'est dans ce cadre de l'ordre public juste et valable pour tous que s'exerce la liberté religieuse. (Voir Dignitatis humanæ et mes posts sur l'ordre public inspiré du Compendium et des écrits de Jean XXIII (sur l'"ordre juridique ferme", de Jean-Paul II et du cardinal Bertone)

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