http://www.zenit.org/article-26602?l=french
Les évêques de France se lancent dans une opération "Diaconia" pour plus de "fraternité". Ils rappellent que l'encyclique "Deus caristas est" distingue trois missions de l'Église : 1) l'annonce de la parole 2) les sacrements 3) la "diaconia", soit l'exercice de la charité pour les plus faibles.
Naturellement la "diaconia" pour les plus faibles, exclut, car ils ne sont pas mentionnés, les muets, c'est-à-dire, les embryons et les fœtus. Elle exclut les plus pauvres d'entre nous, qui sont en danger de mort. Or parmi les droits de l'homme on distingue entre "droits intangibles" dont notamment le droit à la vie (le plus intangible des droits intangibles) et les autres droits moins fondamentaux (propriété, réputation, culture, droit au mariage etc). Finalement je n'aime pas le critère de "droit intangible" (on dirait que les autres sont violables) opéré par certains juristes. Le droit à la vie est un droit qui conditionne tous les autres, en ce sens il est le plus fondamental des droits fondamentaux, mais les autres droits sont aussi intangibles.
La "diaconia" semble bien être réservée à ceux qui peuvent rendre les bienfaits en parlant, en remerciant, mais pas aux plus pauvres des pauvres, ceux qui sont sans avocat, sans bien, sans parole, sans rien et qui n'ont pour eux que d'être des images de Dieu.
Dire que l'on va exercer la charité en ignorant ceux qui sont tués, sous nos yeux en quelque sorte, aux frais de l'Etat, donc par l'Etat, me laisse tout à fait perplexe. La charité est universelle et s'exerce en premier lieu en faveur des plus démunis, même si leurs parents sont riches.
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