12.1.11

Nomination de Monsieur Massimo Introvigne comme délégué de l'OSCE à la lutte contre les discriminations


C'est avec une profonde joie que je viens d'apprendre la nomination de monsieur Massimo Introvigne sociologue et juriste à la qualité de représentant de l'"Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe" (OSCE). Ses fonctions de représentant particulièrement délégué à la lutte contre "Le racisme, la xénophobie et la discrimination", spécialement "contre les chrétiens et les membres des autres religions" (poste créé). Cette nomination est une victoire pour la diplomatie vaticane qui ajoute succès internationaux à succès internationaux.

L'OSCE est l'organisation internationale considérée comme la plus importante organisation de lutte pour les droits de l'homme après l'ONU.

Je suis très fier d'être l'ami de monsieur le professeur Introvigne. Monsieur Introvigne (sociologue et juriste) déploie une activité prodigieuse et très féconde. Il n'arrête pas de publier articles et livres, de donner des conférences, d'organiser et tenir des réunions (notamment comme Délégué général de "Alleanza cattolica"), des plateaux de télévision (il est invité au 20 heures en direct en Italie) et maintenant l'OSCE lui a confié un poste officiel de très haut niveau. Dernièrement, il a publié un rapport (en anglais) sur "L'intolérance et les discriminations envers les chrétiens" remis à l'OSCE, rapport qui a précédé de peu sa nomination. La qualité intellectuelle de ses travaux n'est plus à démontrer. Il est d'autre le président et fondateur du "Centre d'étude sur les nouvelles religions" (CESNUR), un centre d'étude sociologique sur les sectes.

http://fr.osce.org/index.php?option=com_content&task=view&id=42&Itemid=70

Comme on ne perd jamais sont temps en lisant les textes de monsieur Introvigne voici un extrait (mais tout est à lire) de son interview. Cet extrait est particulièrement important pour les "traditionalistes" mais aussi pour les "progressistes" français, bien qu'ils ne soient nommés ni les uns, ni les autres :

"Le pape a indiqué cinq risques pour la liberté religieuse. Le premier concerne une équivoque possible sur ce qu'est exactement la liberté religieuse. Rappelant son Message pour la Journée mondiale de la Paix 2011, le pape fait allusion aux discussions qui existent aussi à l'intérieur de l'Eglise catholique sur l'interprétation correcte de la déclaration sur la liberté religieuse "Dignitatis Humanae" du concile Vatican II, également citée à plusieurs reprises dans le discours du 10 janvier. On en a un exemple dans les réactions à l'annonce d'une nouvelle rencontre à Assise. La liberté religieuse a souvent été confondue avec le relativisme, c'est-à-dire avec la thèse selon laquelle il n'existerait pas de vérité religieuse, et le choix d'une religion ou d'une autre religion serait plus ou moin indifférent. Au contraire, comme Benoît XVI le rappelle dans son encyclique "Caritas in veritate" au paragraphe 55, "la liberté religieuse ne veut pas dire indifférence religieuse et n'implique pas que toutes les religions soient équivalentes. (Traduction de Anita S. Bourdin pour l'agence Zenit).


J'adresse à monsieur Introvigne, dont je sais qu'il lit mon blog à l'occasion, mes plus vives félicitations. En avant pour les droits de l'homme !

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