21.2.10
Egalité et utilité de l'autre
Si sacrifiant au solipsisme moral de Jean-Jacques Rousseau (lui-même ne faisant que s'inscrire dans une longue chaîne partant au moins de Hobbes et aboutissant à Darwin et ses successeurs) on considère l'autre comme pure utilité, il s'en suit au moins deux conséquences :
1) L'autre n'est jamais mon égal, mais toujours mon inférieur, au moins pour moi.
2) L'amour pur et gratuit n'existe pas. L'amour n'est que d'utilité, on aime dans la mesure de l'utilité et la seule fin est le sujet puisqu'il n'a et ne peut avoir, de par la loi qui est en lui, d'amour que pour lui-même.
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2 commentaires:
C'est vous qui le dites. :-)))
J'aime beaucoup cette vieille porte.
Oui, une grande porte bien fermée, comme celles de la société française où on n'est respecté que si l'on est utile.
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