Dans un article en accès gratuit monsieur Madiran se moque gentiment de nouveau parti politique dans l'Eglise promu par Le Monde et La Croix.
Je n'ai aucun reproche à faire sur l'humour pertinent de l'article. Rien à dire non plus sur la dénonciation de l'inspiration marxiste-léniniste de cette tentative révolutionnaire. Tout cela est vrai et de plus plaisant à lire, vraiment drôle.
Cependant la conclusion me semble bien faible, il est évidemment idiot de comparer l'Eglise à une secte. Une secte, qui peut être athée ou agnostique, fonctionne contre la justice, contre le droit naturel, contre la loi naturelle, contre la liberté religieuse et l'Eglise dénonce toutes ces déviations. Il n'est pas impossible que dans l'Eglise existent des sociétés sectaires, des discours sectaires, mais l'Eglise est une société de liberté et de droit.
De plus la foi nous dit que les entreprises marxistes-léninistes, même dissimulées sous l'idéologie féministes échoueront, il ne nous est pas avantageux de perdre la paix pour des entreprises qui seront sans lendemain.
De plus il y a lieu de distinguer entre les discriminations licites (fondées sur les droits contingents des personnes) et les discriminations illicites (celles qui nient les droits fondamentaux des personnes).
Ce qui manque en outre, à la conclusion de monsieur Madiran, c'est de mettre le doigt sur la véritable critique qui doit être faite à l'entreprise "la jupe". Cette critique elle est laïque. Les évêques et le pape nous désignent les erreurs intellectuelles purement rationnelles en matière de moeurs, mais c'est au laïcs d'en tirer les conséquences sociales par la défense des droits de l'homme.
Or comme je l'ai démontré l'entreprise de la "Journée de la jupe" est une entreprise de négation du droit naturel à la liberté religieuse. Personne n'a de titre à imposer ses idées religieuses à d'autres personnes. Personne n'est titulaire d'un tel droit en raison de l'égalité naturelles des droits fondamentaux dont sont titulaires toutes les personnes humaines. Le droit de croire à la divine constitution de l'Eglise fait partie des droits fondamentaux des catholiques et personne ne peut le leur contester.
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