4.12.07

Malheur à la génération dont les juges méritent d'être jugés!

Malheur à la génération dont les juges méritent d'être jugés!
[ Midrash Rabba sur Ruth, 1 ]
Talmud

http://www.dicocitations.com/auteur/4286/_Talmud.php

Nos juges méritent-ils d’être jugés ?

On ne compte plus, hélas, les scandales judiciaires. Le dernier en date est la condamnation de Thierry Dève-Oglou à deux ans de prison fermes pour le viol d’une femme dans le métro, viol requalifié contre la loi et les faits, en « agression sexuelle » (moins grave). La fraude judiciaire de la part de magistrats menteurs est de règle pourrait-on dire.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20071120.OBS5820/lsreactions00e5.html?l=0

On apprend sur ce lien que

« La présidente du SM, Emmanuelle Perreux, estime avoir été victime en 2006 de discrimination de la part du cabinet du ministre de la Justice d'alors, Pascal Clément.

Cette juge d'application des peines (JAP), qui avait déjà fait des interventions devant les futurs magistrats, avait déposé sa candidature pour être chargée de formation sur l'application des peines à l'ENM.

Auditionnée par la commission de recrutement de l'ENM en avril 2006, Emmanuelle Perreux a reçu un avis favorable, qui a été suivi par le directeur de l'école, Michel Dobkine.

Michel Dobkine, qui sera par la suite brièvement directeur de cabinet de Rachida Dati de mai à juillet 2007, avait annoncé à l'intéressée que sa candidature était retenue et qu'elle devait commencer les cours dès que possible. »

Madame Perreux se plaint de discrimination. C’est-à-dire qu’elle prétend que le mobile de Pascal Clément pour la refuser est sa qualité de Présidente d’un Syndicat de loufoques, dit aussi Syndicat de la Magistrature.

Alors comment faire ? puisqu’elle présente un dossier disant : je suis présidente du syndicat, or Monsieur Clément m’a refusée, donc j’ai fait l’objet d’une discrimination basée sur ma fonction syndicale. La preuve c’est que Dobkine m’avait agréée. (elle passe sous silence que Dobkine l’a peut-être choisie parce qu’elle présidait un syndicat)

On va donc discuter du privilège qu’elle s’est auto-créé en présidant un syndicat. Car si elle n’avait pas présidé un syndicat elle ne pourrait s’en plaindre, à moins d’être noire. Mais si elle n’adhère à aucun syndicat, qu’elle est un mâle, qu’elle est blanc, elle n’aurait aucun titre à saisir la HALDE.

Comme pour savoir la vérité il faudrait fouiller dans la conscience de Clément, et que le "sérum de vérité" et la torture ne sont pas sûrs (il pourrait avouer n'importe quoi...)

Je suggère que l’on fasse une Ordalie (jugement de Dieu) en présence de Schweitzer, après avoir fait tourner les tables pour invoquer Marx et Jean-Jacques Rousseau.

Comme l'ordalie moyennageuse est vraiment trop violente, je suggère le jeu d'échec. L’ordalie, dont Schweitzer sera l’arbitre (il passera à la caisse pour cette prestation), consistera en une partie d’échecs entre Perreux et Clément. Celui qui gagne aura raison. Si Clément gagne il n’aura pas fait de discrimination syndicale ; si Perreux gagne elle aura prouvé la discrimination.

Trêve de plaisanterie, on atteint ici en même temps que le grotesque, la preuve que la discrimination telle qu'ils l'entendent est une affaire psychologique que l’on ne peut prouver que par les moyens que l’on emploie en psychologie, dont la seule preuve est l’analogie. L’analogie parce que l’on ne peutraisonner qu'à partir de sa propre psychologie, et en regardant dans son âme on pense quanalogiquement il doit en aller de même dans l’âme de l’autre.

On voit que cela ne peut jamais fonder une condamnation pénale où la présomption d’innocence interdit tout raisonnement fondé sur de tels critères. En psychologie, on juge des autres d’après soi-même, en droit on juge d'après des principes.

Toutes ces considérations dépassent bien évidemment nos anciens élèves de l’ENM ou plutôt, ils n'en ont jamais entendu parler. Ils ne savent ni ce qu’est le droit, ni ce qu’est la psychologie. C’est pourquoi nous avons ces procès soviétiques où l’on demande à un constructeur de voiture de juger de questions morales et juridiques avec des critères de divans (où les gens passent des années à découvrir ou plutôt tenter de découvrir leur vrais mobiles…)

Tout cela finira mal pour l’ENM et pour les magistrats français.

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