Le P. Cantalamessa capucin, prédicateur de l'Avent devant le pape et la Curie Romaine, reprend les idées d'un rabbin américain fasciné par la personnalité de Jésus.
Le Rabbin Jacob Neusner s'aperçoit que la doctrine de Jésus n'est pas une simple interprêtation de la Thora, mais une véritable abolition.
Selon les chrétiens en effet, la thora est donnée à Moïse par Dieu. Ce droit positif divin ne pouvait être aboli que par Dieu lui-même.
Or la thora, en ses dispositions caduques, sera abolie, selon les chrétiens, à la Pentecôte.
Monsieur le Rabbin Neusner est fasciné par la vérité de la parole de Jésus-Christ. Il ne veut toutefois pas le suivre parce qu'il faut être Dieu pour abolir la Thora, instituée par Dieu, or il ne peut croire qu'un homme soit en même temps Dieu.
Obervons que je suis d'accord avec Monsieur le Rabbin Neusner lorsqu'il dit à peu près et selon le P. Cantalamessa "il faut être Dieu pour abolir la Thora, instituée par Dieu", c'est vrai.
Si Jésus est plus qu'un génie, que sa vie est sainte, il n'a pu être un faux prophète, or il se proclamait Dieu et ce serait le seul mensonge (et quel mensonge !) chez cet homme par ailleurs très saint.
Monsieur le rabbin Neusner choisit d'admirer Jésus, mais de nier sa divinité, ce qui est contradictoire, mais c'est un droit en vertu de la liberté religieuse que je ne lui contesterai pas.
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