Voici le résumé du document du 07 août 2007 tel que je l'ai trouvé sur le site du Conseil de l'Europe :
"Le Conseil de l’Europe, par le biais d’une vaste campagne européenne, appelle chaque pays d’Europe à interdire les châtiments corporels. Une parentalité positive plutôt qu’une fessée, c’est ce que recommande le Conseil de l’Europe qui espère persuader chaque pays d’adopter des lois contre les châtiments corporels et aider les parents par des méthodes d’éducation non violentes. La campagne s’inscrit dans le cadre du programme du Conseil de l’Europe ''Construire une Europe pour et avec les enfants''.
http://www.coe.int/NewsSearch/Default.asp?p=nwz&id=9379&lmLangue=2
Plutôt qu'une nouvelle interdiction, une campagne d'information serait mieux adaptée à l'abolition des châtiments corporels et même tout de tout châtiment.
Le problème des châtiments corporels, c'est qu'ils avilissent celui qui les donne et celui qui les reçoit. Ils n'ont pas d'efficacite véritable et dressent une barrière, parfois définitive, entre les parents et les enfants.
Pour élever les enfants l'éducation soit les moeurs, les conversation et donc la culture des parents est beaucoup plus utile.
Cela dit, l'abolition des châtiments corporels n'est pas un moyen pour faire disparaître totalement la violence en famille. Je crois n'avoir reçu aucun chatiment corporel et pourtant éducation fut très violente et maltraitante : Aucune réelle communication entre les parents et les enfants, une maltraitance (en ce qui me concerne) faite d'ultra-violence verbale. "Vous voulez ma mort, pour avoir mon fric" répétait mon père (sans compter d'autres phrases... du même genre, voire pire). Cela était plus grave qu'une violence physique contenue.
Alors une nouvelle interdiction avec sanction des parents ? Le remède risque d'être pire que le mal. En effet, l'enfant maltraité veut protéger ses parents et se sent coupable s'il leur arrive des ennuis à cause de lui. En revanche des relations perverses, des adolescents vindicatifs peuvent utiliser ce moyen pour faire chanter leurs parents.
Alors, ne judiciarisons pas outre mesure la vie de famille par une nouvelle loi dont les effets pervers risquent d'être pire que le mal. En revanche utilisons la voie de l'éducation des parents par la lutte contre toute violence en famille.
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