10.12.07

La libération par l'Espérance

Extrait du § 5 Spe Salvi de Benoît XVI

« Ce ne sont pas les éléments du cosmos, les lois de la matière qui, en définitive, gouvernent le monde et l'homme, mais c'est un Dieu personnel qui gouverne les étoiles, à savoir l'univers; ce ne sont pas les lois de la matière et de l'évolution qui sont l'instance ultime, mais la raison, la volonté, l'amour – une Personne. »

« Et si nous connaissons cette Personne et si elle nous connaît, alors vraiment l'inexorable pouvoir des éléments matériels n'est plus l'instance ultime; alors nous ne sommes plus esclaves de l'univers et de ses lois, alors nous sommes libres. Dans l'antiquité, une telle conscience a déterminé les esprits sincères qui étaient en recherche. Le ciel n'est pas vide. La vie n'est pas un simple produit des lois et des causalités de la matière, mais, en tout, et en même temps au-dessus de tout, il y a une volonté personnelle, il y a un Esprit qui, en Jésus, s'est révélé comme Amour.3 »

La note 3 renvoie au catéchisme de l’Église Catholique.

Le pape nous invite à parcourir en sens inverse le chemin de la foi chrétienne à l’idéologie des « Lumières ».

L’idéologie des Lumières, c’est nous convaincre que tout est mécanisme, tout est loi de la matière, que le ciel n’est lui aussi que mécanisme. Les Lumières veulent nous faire croire que nous sommes, en définitive, produits de la matière et comme tels soumis à la matière, esclaves de la matière, nous serions des robots animés de forces matérielles.

Il nous faut donc parcourir le chemin en sens inverse et rencontrer l’Esprit d’Amour qui nous a créés en les lois de la matière, mais surtout au-dessus d’elles.

Et si nous sommes créés par l’Amour, nous ne sommes pas nous non plus esclave des forces de la matière, mais nous sommes libres, non pas entièrement libres des lois de la matières voulues par Dieu et en qui nous Le trouvons, mais elles ne sont plus les instances souveraines, « ultimes », celles au-dessus desquelles il n’y a personne, mais celles au-dessus desquelles, il y a un Esprit, une Personne.

En embrassant le christianisme, nous nous ébrouons de la désespérance et de l’absurdité.

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