Une femme (Madame X) est pacsée depuis 2004 avec une autre femme (Madame Y). La deuxième (Madame Y) est devenue mère d’un petit garçon aujourd’hui âgé de trois ans et demi.
La femme qui n’est pas mère du petit garçon réclame un congé de paternité dans un but militant pour le faire changer les choses. Elle veut un « congé d’accueil de l’enfant ».
« La Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) a recommandé au Premier ministre de « substituer à la notion de congé de paternité fondée sur le lien de filiation, un congé d ' accueil du jeune enfant » , qui serait ouvert au partenaire contribuant à l ' éducation de l ' enfant. »
dit l’article qui relate l’affaire.
Le congé d’accueil de l’enfant serait fondé non sur la relation à l’enfant, mais sur la relation à la mère.
Mais comment fonder une prestation une relation dont on ne connaît rien (vie privée) ?
Le critère de « contribution à l’éducation de l’enfant » est hypocrite. Car les grands parents peuvent aussi contribuer à l’éducation de l’enfant, voire les grandes sœurs de l’enfant, pourquoi pas ?
En réalité la HALDE veut privilégier la relation de la mère avec une autre femme, car le fondement de l’allocation ne sera pas la relation à l’enfant, dont aucune femme ne pourra prétendre être le père, mais la relation à la mère.
Un père est un père et personne au monde ne peut le remplacer.
Encore une fois la HALDE du constructeur de voitures Schweitzer foule au pieds la vérité, donc la justice et l’égalité.
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