On apprend par zenit que le cardinal Martino et Mgr Crepaldi sont à la recherche de l'histoire du concept de "famille humaine" qui est spécifique au christianisme.
Pour l'instant ils ne remontent pas plus loin que Pie XII (mort en 1958).
Je leur propose de (re)lire le Discours Sur l'Histoire Universelle, il y trouveront dans la deuxième partie cet extrait portant directement sur leur sujet :
Aller chercher chez le trouble Pie XII l'origine d'une notion exprimée depuis toujours par la Genèse et reprise par (au moins) Bossuet étonne de la part de personnes spécialement vouées à l'instruction des peuples.
Cela d'autant plus que Pie XII dans Humani Generis écrit :
Évidemment si la Genèse est dépassée par les historiens grecs et latins, si elle décrit des événements dans un "sens (...) figuré" "que les exégètes devront étudier et déterminer" (au futur et après plus de deux mille ans de méditations), si de plus on peut croire qu'Adam, a été créé à partir d'une matière vivante (alors que seule la femme, l'être le plus raffiné sur terre, a été créée à partir d'Adam une "matière vivante" déjà plus que raffinée et était donc plus raffinée que son mari), si en d'autres termes on peut juger que la Genèse est une fable écrite pour des idiots, mais qui contient des éléments vrais qu'on ne connaît pas encore, où est le fondement historique de l'unité de la famille humaine ? Dans l'affirmation dogmatique ! Pour user d'une image, le dogme est semblabe à un poisson dont il ne reste que les arêtes et dont toutes la chair, qui figure le récit historique de la Genèse, est jetée.
Nos autorités d'aujourd'hui seraient bien avisées de ne pas aller chercher chez Pie XII, ou dans des documents encore plus récents, l'origine de la croyance en l'unité de la famille humaine, mais chez les auteurs anciens et vraiment respectueux de l'Ecriture et donc de la Genèse écrite par Moïse "le plus ancien des historiens" (fondateur de la science historique) ; lequel loin d'écrire pour un peuple peu cultivé, a donné l'exemple aux historiens profanes et a écrit pour toutes les générations, y compris les "savants", ou soi-disant tels, d'hier et d'aujourd'hui.
Pour l'instant ils ne remontent pas plus loin que Pie XII (mort en 1958).
Je leur propose de (re)lire le Discours Sur l'Histoire Universelle, il y trouveront dans la deuxième partie cet extrait portant directement sur leur sujet :
"Voilà donc l'homme formé. Dieu forme encore de lui la compagne qu'il lui veut donner. Tous les hommes naissent d'un seul mariage, afin d'être à jamais, quelque dispersés et multipliés qu'ils soient, une seule et même famille."
(Bossuet, l'auteur du Discours est mort en 1704)
Aller chercher chez le trouble Pie XII l'origine d'une notion exprimée depuis toujours par la Genèse et reprise par (au moins) Bossuet étonne de la part de personnes spécialement vouées à l'instruction des peuples.
Cela d'autant plus que Pie XII dans Humani Generis écrit :
"(...) les onze premiers chapitres de la Genèse, quoiqu'ils ne répondent pas exactement aux règles de la composition historique, telles que les ont suivies les grands historiens grecs et latins et que les suivent les savants d'aujourd'hui, appartient néanmoins au genre historique en un sens vrai, que des exégètes devront étudier encore et déterminer: cette Lettre dit encore que les mêmes chapitres, dans le style simple et figuré, bien approprié à l'état des esprits d'un peuple peu cultivé, rapportent les vérités essentielles sur lesquelles repose la poursuite de notre salut éternel, ainsi qu'une description populaire de l'origine du genre humain et du peuple élu."
Évidemment si la Genèse est dépassée par les historiens grecs et latins, si elle décrit des événements dans un "sens (...) figuré" "que les exégètes devront étudier et déterminer" (au futur et après plus de deux mille ans de méditations), si de plus on peut croire qu'Adam, a été créé à partir d'une matière vivante (alors que seule la femme, l'être le plus raffiné sur terre, a été créée à partir d'Adam une "matière vivante" déjà plus que raffinée et était donc plus raffinée que son mari), si en d'autres termes on peut juger que la Genèse est une fable écrite pour des idiots, mais qui contient des éléments vrais qu'on ne connaît pas encore, où est le fondement historique de l'unité de la famille humaine ? Dans l'affirmation dogmatique ! Pour user d'une image, le dogme est semblabe à un poisson dont il ne reste que les arêtes et dont toutes la chair, qui figure le récit historique de la Genèse, est jetée.
Nos autorités d'aujourd'hui seraient bien avisées de ne pas aller chercher chez Pie XII, ou dans des documents encore plus récents, l'origine de la croyance en l'unité de la famille humaine, mais chez les auteurs anciens et vraiment respectueux de l'Ecriture et donc de la Genèse écrite par Moïse "le plus ancien des historiens" (fondateur de la science historique) ; lequel loin d'écrire pour un peuple peu cultivé, a donné l'exemple aux historiens profanes et a écrit pour toutes les générations, y compris les "savants", ou soi-disant tels, d'hier et d'aujourd'hui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire