Le journal "Le Parisien" rapporte dans son édition du 6 janvier 2007, un nouveau cas de canibalisme dans une prison française.
Déjà en juillet 2004, un détenu, un certain Mohamed B., avait partiellement mangé un codétenu Mohamed B. partageait sa cellule avec sa future victime alors qu'il avait été condamné à trente ans de prison pour acte de barbarie,.
Le 2 janvier 2007, Nicolas C., un enfant adopté devenu mendiant à 70 € par jour (la mendicité rapporte) est sans doute l'auteur de faits similaires.
Il avait fait l'objet d'une condamnation pour vol avec violence et attendait d'être jugé pour tentative de viol.
Malgré cela les psychiatres avaient jugé qu'il ne "présentait pas de dangerosité" (sic)
Nicolas C. s'était, depuis peu, intéressé au satanisme. Son codétenu Baudry a été partiellement dévoré.
Ces deux cas connus, démontrent la grande détresse des prisons.
Après Outreau, après le canibalisme, après les viols en prison, il semble urgent de réformer, l'institution pénitentiaire et l'institution judiciaire.
Humaniser les prisons, permettre le placement des individus dangereux par les quartiers d'isolement (un seul détenu par cellule), semble être la voie.
En effet dans le cas de Nicolas C., Nicola C. lui-même, son avocat, le juge d'instruction avaient demandé son placement à l' "isolement". Le manque de place a dû l'empêcher.
L'horreur a été la suite de cette cohabitation.
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2 commentaires:
L'auteur de cet acte odieux ne peut être que fou. Il avait prévenu parait-il le personnel de la prison qu'il pouvait être dangereux !
Son nom c'est Cocaigne. Il suffit d'ôter le g d'ajouter un tréma sur le i et on a cocaïne.
Vous devriez aller mettre un com sur le blog Jour après jour en lien sur le mien. La blogueuse se pose des questions sur la notion d'opposabilité (ne dirait-on pas opposabilitude ? :-)))
Merci de votre commentaire Marie.
Bien vu sur cocaïne. Effectivement. Moi ce que je trouve inadmissible, c'est l'insécurité dans les prisons. si l'administration pénitentiaire prend quelqu'un en charge (par hypothèse contre son gré), elle doit assurer sa sécurité, son intégrité physique, si elle ne peut pas le lui assurer elle DOIT le relâcher. Les prisonniers ont des droits, ce ne sont pas des choses, et le premier droit c'est le droit à l'intégrité physique, à la vie, à la santé, c'est la contre partie de l'incarcération.
Je voudrais mette des liens vers d'autres blogs dont le vôtre, mais je n'arrive pas pour l'instant.
Je vais aller poster dès que possible sur le blog de votre copine.
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