Par son affirmation provocatrice, il ouvre la voie à des affirmations troublantes.
Car si je parle de violence fasciste, alors je dois parler de violence catholique.
Si je parle de violence "nazie", alors je dois parler de violence catholique...
De même d'ailleurs si je dois parler de violence "nazie", je dois parler de violence sioniste (le rabbin Kahane et Isaac Rabin furent assassinés par des sionistes).
Wikipedia au sujet de l'assassinat de Rabin:
« Le leader du Likoud et futur Premier ministre Benyamin Netanyahou accusa le gouvernement d'être « déconnecté de la tradition juive et des valeurs juives ». Netanyahou s'adressa aux contestataires d'Oslo au cours de manifestations où étaient agitées des pancartes et affiches représentant Rabin dans un uniforme nazi SS ou dans le viseur d'un sniper. Rabin accusa alors Netanyahou de provoquer la violence, ce que ce dernier nia énergiquement. »
Lorsque l'on y réfléchit, ce à quoi conduit l'affirmation de François c'est que l'on ne peut parler sans injustice de violence nazie...
François ira-t-il jusqu'au bout ? Ou en laissera-t-il le soin à d'autres ? En tous cas, il a ouvert la voie à la remise en cause de l'ordre public de la Charte des Nations unies...
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