15.9.15

Le pape François discrimine

Le pape François, qui n'a, selon ses dires, "jamais été de droite" se permet d'intimer l'ordre aux communautés religieuses catholiques européennes (et uniquement européennes) de recevoir les "réfugiés™".

D'une part, même le pape doit respecter les droits fondamentaux de l'homme. Il doit donc respecter la laïcité. Les communautés religieuses catholiques sont insérées dans un ordre laïc. Elles doivent respecter l'ordre public laïc du pays où elles résident.

Le Compendium (§ 424 in fine) enseigne que l'Église n'a pas:

« la tâche de s'occuper des programmes politiques, sinon pour leurs implications religieuses et morales. »
Or ce sont des questions d'ordre laïc (vérité de la propagande véhiculée par les médias et protection des ordres publics universel et national) et de jugement porté sur une catégorie concrète d'individus qui se posent à la conscience publique: sont-ils véritablement des réfugiés ? Est-il juste que seule l'Europe ait à supporter cette migration évidemment orchestrée ? C'est aussi ma liberté de juger que cette invasion est programmée et orchestrée. Toutes questions pratiques que seuls les laïcs peuvent trancher.

Le pape n'a donc aucun titre à favoriser une certaine catégorie humaine parce que désignée par les médias et les partis de gauche. Un pape n'a pas à faire de politique politicienne.

De quel droit les communautés catholiques vont-elles discriminer les populations nécessiteuses ?

Vous êtes nécessiteux, mais Européens ? Dehors ! Vous êtes nécessiteux, mais "Syriens" (ou soi-disants tels) ? Bienvenue ! Le pape devient l'auxiliaire d'une politique partisane.

Cette discrimination est d'autant plus odieuse que les chrétiens orientaux et égyptiens qui sont, eux, véritablement en danger sont discriminés par l'État socialiste français : lire ici les témoignages de Marc Fromager et de Frédéric Pichon.

À certains égards, le très brutal pape François apparaît comme une calamité pour les croyants. Je plains sincèrement les religieuses et religieux, les prêtres et les évêques pour lesquels François est une source d'angoisses et de scrupules de conscience, comme il l'est pour les fidèles "de droite" dont François n'a jamais fait partie.

Respectons le pouvoir du pape tout en lui faisant respectueusement observer qu'il n'est pas au-dessus des droits de l'homme ni des droits des peuples. La justice et la vérité sont au-dessus des pouvoirs du pape. La liberté individuelle et collective en découlent. Le pape doit respecter aussi ces libertés.

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