28.1.11
26 janvier 2011, manifestation en faveur de la liberté religieuse et pour Asia Bibi à Rome
Sous ce lien on peut voir une vidéo résumant (en italien) une manifestation en faveur de madame Asia Bibi et de la liberté religieuse à Rome qui s'est déroulée le 26 janvier. Cette manifestation avait pour thème : "Pour la liberté, justice et les droits humains".
La manifestation se déroulait, outre en faveur de madame Bibi elle-même, en faveur des autres religionnaires, de quelques religions qu'ils soient (y compris musulmans). Car des musulmans sont poursuivis et parfois tué en raison de cette loi "anti-blasphème".
La vidéo annonce également une initiative au Pakistan même. Les chrétiens organisent une journée de jeûne et de prières le 30 janvier 2011. Il n'est pas interdit de s'unir à nos frères pakistanais.
On constatera que les Italiens comprennent bien mieux que les Français les enjeux de la liberté religieuse.
Enfin, ajoute le reportage de "L'Avvenire", le Parlement européen a prévu de voter une motion en faveur de la liberté religieuse.
L'homme est un être digne (jamais "utile" en lui-même) et par conséquent sacré pour l'homme ; parce que, doué de raison, il est le seul animal religieux.
La manifestation se déroulait, outre en faveur de madame Bibi elle-même, en faveur des autres religionnaires, de quelques religions qu'ils soient (y compris musulmans). Car des musulmans sont poursuivis et parfois tué en raison de cette loi "anti-blasphème".
La vidéo annonce également une initiative au Pakistan même. Les chrétiens organisent une journée de jeûne et de prières le 30 janvier 2011. Il n'est pas interdit de s'unir à nos frères pakistanais.
On constatera que les Italiens comprennent bien mieux que les Français les enjeux de la liberté religieuse.
Enfin, ajoute le reportage de "L'Avvenire", le Parlement européen a prévu de voter une motion en faveur de la liberté religieuse.
L'homme est un être digne (jamais "utile" en lui-même) et par conséquent sacré pour l'homme ; parce que, doué de raison, il est le seul animal religieux.
26.1.11
Céline était-il un grand écrivain ?
On fait toute une histoire de la décision de radier Céline des commémorations des événements cinquantenaires (1961-2011). Céline est mort en 1961.
J'ai lu le "Voyage au bout de la nuit" qui est à peu près lisible et souvent drôle, mais extrêmement noir. C'est un livre que l'on ne lit pas sans dommages surtout à l'espérance. J'ai lu aussi les livres interdits. Dommage qu'ils soient interdits parce qu'ils sont tout à fait idiots. La thèse centrale, semble être que c'est que nous les Gaulois sommes de vrais artistes jalousés par les Juifs absolument incapables d'apprécier le beau. Pourtant les Gaulois se sont inspirés des Juifs, des histoires juives (Bossuet, Pascal, Racine...) que notre culture est pétrie de judaïsme biblique et que nous avons de nombreux artistes Juifs dans notre culture (Proust, Mendelson, Mahler etc.)
En revanche j'ai bien tenté de lire "Mort à crédit" et "D'un château l'autre", Rigodon. C'est absolument illisible, incompréhensible.
Du côté du style, la nouveauté de Céline mène à une voie sans issue, Céline n'a pas de descendant.
Ce qui reste de Céline : "L'amour, mais c'est l'infini à la portée des caniches." qui est une pensée abjecte. Une pensée démoniaque destinée à tuer l'espoir et l'amour, une pensée sotte qui le dépeint intégralement.
Profondément athée, profondément matérialiste et profondément stupide, la pensée de Céline satisfait les athées et les matérialistes, mais ne me satisfait pas.
Le Pr. Faurisson est-il le grand honnête homme qu'il prétend être ?
Une amie me fait lire un article en anglais du Pr. Faurisson publié sur un site islamique iranien. Sous ce lien.
Dans ce curieux article on peut lire un texte attribué au Pr. Faurisson et qu'il n'a pas démenti. Ce texte est dirigé contre le pape, accusé d'être un instrument des Juifs contre les musulmans. Il accuse les Juifs de prôner l'extermination de peuples entiers dont les femmes, les enfants.
Ce qui a attiré mon attention est la citation de l'Ancien testament, du livre d'Isaïe.
"According to Isaiah (13, 15-16, 18), Babylon shall be punished: “Every one that is found shall be thrust through; and every one that is joined unto them shall fall by the sword. Their children also shall be dashed to pieces before their eyes; their houses shall be spoiled, and their wives ravished… [The Jews] shall have no pity on the fruit of the womb”."
Traduction (non autorisée)
"Selon Isaïe (13, 15-16, 18), Babylone sera punie : "Tous ceux qui seront trouvés seront percés, et tout ceux qui seront rejoints tomberont pas l'épée. Leurs enfants aussi seront projetés en morceaux devant leurs yeux ; leur maisons leurs seront enlevées, et leurs veuves seront enlevées... [Les Juifs] n'auront pas de pitié du fruit de leurs entrailles."
Voici la traduction Fillion extraite du site "magnificat" du même passage auquel j'ajoute le verset 17 et supprime le passage entre crochets :
"Is 13,15. Quiconque sera trouvé sera tué, et tous ceux que l'on rencontrera tomberont par le glaive;Is 13,16. leurs enfants seront écrasés sous leurs yeux; leurs maisons seront pillées, et leur femmes violées.Is 13,17. Je vais susciter contre eux les Mèdes, qui ne chercheront point d'argent, et qui ne voudront pas d'or;Is 13,18. mais de leurs flèches ils perceront les petits enfants, ils n'auront pas compassion du fruit des entrailles, et leur œil n'épargnera pas les enfants."
Ainsi, ce ne sont pas les Juifs qui seront les instruments de la colère divine, mais les Mèdes. Le passage entre crochets ajouté par le Pr. Faurisson fait de sa citation un faux. De plus un faux intéressé destiné à exciter les musulmans contre les catholiques et les Juifs.
25.1.11
"Marche pour la vie" : j'ai vu un manifestant handicapé
Ayant participé à la "Marche pour la vie" du 23 janvier, j'ai entendu une anarchiste vociférer "connards, connards". Elle disposait d'une voix qui portait très loin car je l'ai entendue très longtemps (elle ne hurlait que ce mot : "connards, connards, connards". Le mot répété indéfiniment. Comment peut-on prétendre respecter toutes les opinions et insulter les militants pro-vie ?
Comme il était beau ce témoignage. Lui qui subit l'un des plus terribles handicaps que l'on puisse imaginer. Il témoignait en faveur de la vie de souffrance.
J'ai vu également une jeune trisomique particulièrement joyeuse, elle riait de bon cœur et ce rire la rendait particulièrement agréable à voir.
Comme ils étaient beaux ces témoignages en direct sur les vies des handicapés !
Une marche pour la vie est une marche pour Dieu qui est la Vie. Pour Dieu qui a décidé unilatéralement, et sans nous consulter préalablement, de nous donner la vie, aux conditions qu'Il a décidées.
La "marche pour la vie" est une marche gratuite, les marcheurs ne demandent rien que le respect de Dieu, de la vie, de la vie des hommes donnée gratuitement par Dieu. Les marcheurs ne demandent rien pour eux, ils ne demandent que le respect du don de Dieu. C'est la grande différence avec les habituelles manifestations de revendications : les marcheurs marchent gratuitement, dans un but gratuit par amour gratuit. Cela ne condamne pas les autres manifestations, mais cela constitue une grande différence, constitue La grand différence avec les autres manifestations revendicatives.
"Le jugement des juges" : nouvelle possibilité devant le Conseil supérieur de la magistrature
Selon un article de madame Boéton publié dans "La Croix", le justiciable pourra saisir le Conseil supérieur de la magistrature, lorsqu'il croira pouvoir se plaindre du comportement de magistrats.
Les magistrats occupent une fonction difficile, voire très difficile. Leur formation en France est très déficiente. Ce qui explique de nombreux dysfonctionnements, et très graves.
Je peux témoigner, pour ce qui concerne mes affaires d'innombrables dysfonctionnements, qui sont exactement des injustices, non pas subtiles, mais criantes, massives qui font soupçonner des "influences". La plus manifeste est que ma mère a été condamnée à payer 500 000 € de réparations sur un bien loué 2 300 € par AN, je confirme par an, moins de 200 € par mois ! L'arrêt en ce sens a été rendu par l'incroyable Didier Chalumeau, président de chambre de la cour d'appel d'Aix en Provence. N'en ayant pas les moyens je ne suis pas allé en cassation après la mort de ma mère, de plus, moi qui n'ai pas participé à ce procès (je dis cela à tout hasard, pour le cas où l'on pourrait croire que c'est une "bonne leçon", une sorte d'expédition punitive judiciaire qui m'aurait été donnée, ce n'est pas le cas en l'espèce, puisque je n'étais pas partie au procès. Je me retrouve donc à avoir à payer 12,5%, de cette somme (ma part dans la succession de ma mère) pour une propriété à laquelle je ne peux même pas accéder et qui ne m'est d'aucun secours. Je n'ai évidemment pas les moyens de payer cette somme.
Un juge est en prison pour avoir accepté de l'argent en raison de ses fonctions, du moins, c'est ce dont on l'accuse. Mais sans accepter d'argent combien de juges acceptent d'écouter des sollicitations aimables de "bons copains" qui recommandent monsieur X, si sympathique, et stigmatisent Denis Merlin, l'affreux intégriste, fanatique, paranoïaque, dangereux procédurier à qui il faut donner une bonne leçon (et même plusieurs le cas échéant ? Nous n'avons pas des juges en France, mais des justiciers. L'article du journal "La Croix" en est la démonstration par les témoignages recueillis.
22.1.11
A la base de la crise morale, le Pape voit une perception erronnée de la conscience morale
Même si personne n'est juge de la conscience individuelle (même pas le pape), la conscience morale n'est pas une divinité arbitraire qui dit n'importe quoi et s'impose à tous.
Jean-Paul II a donné une définition de la conscience
De cette définition, il ressort que la conscience dépend de la connaissance universelle du bien, donc de la raison universelle de l'homme qui nous montre le bien. Cette connaissance s'exprime dans une situation déterminée, donc elle est toujours singulière. De cette singularité, le monde moderne, toujours hâtif, a déduit que le jugement de conscience était arbitraire.
Dans son discours à la police, le pape rectifie
Jean-Paul II a donné une définition de la conscience
"un acte de l'intelligence de la personne, qui a pour rôle d'appliquer la connaissance universelle du bien dans une situation déterminée et d'exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite à choisir ici et maintenant"
De cette définition, il ressort que la conscience dépend de la connaissance universelle du bien, donc de la raison universelle de l'homme qui nous montre le bien. Cette connaissance s'exprime dans une situation déterminée, donc elle est toujours singulière. De cette singularité, le monde moderne, toujours hâtif, a déduit que le jugement de conscience était arbitraire.
Dans son discours à la police, le pape rectifie
Bien loin d'opprimer la conscience, la religion doit réintégrer la sphère publique, car la raison universelle de l'homme revendique la possibilité de croire et cette croyance redonnera ses valeurs à la vie juridique. Mais, au point de vue juridique, cette adhésion collective doit se faire librement et collectivement. On constate que bien loin d'être incompatibles, le règne du Christ (le Christ-Roi) est présent dans la prédication du Pape et que ce règne peut juridiquement et doit moralement s'étendre jusqu'à l'action pratique.Au contraire, pour les chrétiens, a ajouté Benoît XVI, « la vraie signification de la ‘conscience' est la capacité de l'homme à reconnaître la vérité et, plus encore, la possibilité d'en entendre le rappel, de la chercher et de la trouver ».
« Les nouveaux défis qui se présentent à l'horizon exigent que Dieu et l'homme se retrouvent, que la société et les institutions publiques retrouvent leur ‘âme', leurs racines spirituelles et morales pour donner une nouvelle consistance aux valeurs éthiques et juridiques de référence et donc à l'action pratique », a insisté le pape. « La foi chrétienne et l'Eglise ne cesseront jamais d'offrir leur contribution à la promotion du bien commun et d'un progrès authentiquement humain ».
21.1.11
L'abbé Laguérie, victime de discrimination ?
Entre le lefebvrisme et mes pensées, il existe un profond divorce intellectuel. Je ne suis pas d'accord avec l'abbé Laguérie, ni avec l'Institut du Bon Pasteur. Pour moi les textes de Vatican II sont infaillibles en matière de mœurs et de foi. D'ailleurs lire ces textes est un bonheur intense qui est le signe de la vérité. L'abbé Laguérie a eu un rôle très contestable dans ma vie privée.
Cela étant, je n'en suis que plus à l'aise pour écrire ce post.
Selon le blog "perepiscopus" le diocèse de Cahors veut vendre des biens : "le couvent de la Visitation à Saint Céré et l'Hôtellerie des Cordeliers à Gourdon".
L'abbé Laguérie en sa qualité de modérateur de l'Institut et l'évêque du diocèse en sa qualité de chef du diocèse se sont rencontrés et étaient apparemment d'accord sur le prix et la chose.
Mais une feuille hostile aux "traditionalistes" a publié la nouvelle afin de faire échouer la transaction. Le diocèse a finalement refusé la vente pour raison idéologique, du moins parce que l'abbé Laguérie lui déplaît, alors même qu'il est en communion avec Rome. (Je sais par ailleurs qu' au moins un évêque refuse même de parler à l'abbé Laguérie, ce qui va très loin de la part de quelqu'un qui pourrait être amené à lui conférer les sacrements !). L'abbé Laguérie est un excommunié "vitandus" (à éviter), du moins il subit une peine sociologique, car juridiquement, il est un catholique uni au pape. Il est donc un excommunié à éviter pour un certain nombre de catholiques français qui agissent sans droit, sans titre.
Cependant, l'Église prêchant non seulement la foi, mais encore le droit naturel, la raison (selon Elle la foi et la raison sont deux ailes qui conduisent à la contemplation de la vérité, d'où foi et raison ne peuvent se contredire, voir "Fides et Ratio" de Jean-Paul II, introduction), je me demande si ce refus discriminatoire est valable au regard de la morale naturelle, c'est-à-dire, des droits de l'homme.
Normalement, il est illicite de ne pas vendre pour raison idéologique ou arbitraire. Cela est contraire aux droits de l'homme, c'est une discrimination illicite entre êtres humains. En tous cas, maintenant si le diocèse vend à n'importe qui, on saura qu'il est coupable de discrimination illicite.
"Article premierTous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité."
"La visite que j'ai faite au siège des Nations unies m'a donné l'occasion de confirmer la valeur de la "Déclaration universelle des Droits de l'homme" et d'en rappeler le fondement universel, à savoir la dignité de personne humaine créée par Dieu à son image et à sa ressemblance, pour coopérer à son dessein d'amour et de paix." (Benoît XVI le 18 avril 2008, devant l'assemblée générale des Nations unies)
20.1.11
Le pape s'adresse aux parents qui ont perdu un enfant
Lors d'une audience, le pape a reçu (dépêche en italien) des membres d'une association italienne fondée par un prêtre franciscain. Le nom de l'association est "Figli in paradiso, ali tra cielo et terra" dont la traduction personnelle est "Des Enfants au paradis, ce sont des ailes entre le ciel et la terre".
D'abord, il y a la comparaison entre Marie de Nazareth qui a assisté à la mise à mort de son Fils et a participé à sa descente de croix.
"Vous, parents, touchés profondément par la mort, souvent tragique, de vos enfants, ne vous laissez pas vaincre par le désespoir ou l'abattement, mais transformez votre souffrance en espérance, comme Marie au pied de la croix."
Même si toute comparaison n'est jamais absolument adéquate, on peut méditer en effet sur la vie de la bienheureuse Vierge, la perte de son Fils qu'elle ne rejoindra qu'au moment de sa propre mort soit vingt-quatre ans après celle de Jésus (Selon les "Petits bollandistes", voir le site jesusmarie, elle est morte ou s'est endormie dans le Seigneur en 57 après Jésus-Christ). Elle a donc vécu cette attente de la réunion au ciel pendant de longues années.
Ma fille est morte tragiquement en tentant de sauver son fils, probablement déjà mort lorsqu'elle s'est lancée dans les escaliers enfumés.
Le pape a conclu en nous disant, à nous autres qui subissons cette épreuve,
"Sentez leur présence spirituelle à vos côtés. Ils sont comme vous dites, des ailes entre le ciel et la terre" (Deuxième phrase, traduction personnelle de l'italien)
Ma fille a certainement intercédé pour mon progrès intellectuel et spirituel depuis sa mort le 30 avril 2008, l'histoire de tous ces mois en témoigne.
18.1.11
Mort de Jean Dutourd, de l'Académie française
Jean Dutourd est mort hier. Jean Dutourd était académicien et homme de lettres. La mort de Jean Dutourd m'étonne et elle me scandalise. Les gens drôles et raffinés ne devraient pas mourir. Membre éminent du "Club des ronchons" dont je croyais qu'il en avait été le président fondateur (mais, non, c'est Alain Paucard qui en est le président fondateur), je regrette maintenant son humour provocateur et réactionnaire.
Seigneur, ne faites pas de procès à votre serviteur, il a tant apporté de bonheur à ses lecteurs et à ses auditeurs !
La vie n'est pas ôtée, elle est changée. Qu'il repose en paix.
Le Conseil constitutionnel n'a aucune compétence pour définir le mariage
Le droit au mariage est un droit universel de l'homme. Le mariage est substantiellement l'union d'un homme et d'une femme et suppose la différence des sexes. Le propre de l'union charnelle de deux individus de sexes différents est la possibilité de donner la vie et de pourvoir à l'éducation des nouveaux êtres issus de cette union. D'ailleurs le mariage nécessite non seulement la différence des sexes, mais encore la possibilité de pouvoir accomplir l'acte charnel (un homme ou une femme privés de sexe ne peuvent pas se marier parce que la mariage n'est possible que pour ceux qui peuvent accomplir l'acte). C'est le mariage.
C'est pour cela que la "Déclaration universelle des droits de l'homme" reconnaît le droit au "mariage" comme un droit universel de l'homme, antérieur donc à l'association politique. Ce droit s'étend à tous les êtres humains. Le fait qu'il ne puisse s'exercer que sous certaines conditions (notamment d'âge, ou de possibilité de rapport sexuel), ne l'en prive pas de sa qualité de droit universel, c'est-à-dire dont tous les êtres humains sont dotés.
Dans ces conditions, avec tout le respect que je porte aux "Sages", je ne peux approuver que la Cour de cassation ait cru devoir saisir le Conseil constitutionnel. L'agnosticisme affiché des magistrats à la cour de cassation ressemble fort à un déni de justice. Tout le monde a la raison et la loi naturelle gravées dans son intelligence et dans son cœur, même les magistrats français, même les magistrats à la Cour de cassation. Ce n'est pas le "Conseil constitutionnel" qui est l'oracle en la matière. L'oracle est la conscience de l'humanité fondée sur la raison.
C'est pour cela que la "Déclaration universelle des droits de l'homme" reconnaît le droit au "mariage" comme un droit universel de l'homme, antérieur donc à l'association politique. Ce droit s'étend à tous les êtres humains. Le fait qu'il ne puisse s'exercer que sous certaines conditions (notamment d'âge, ou de possibilité de rapport sexuel), ne l'en prive pas de sa qualité de droit universel, c'est-à-dire dont tous les êtres humains sont dotés.
Dans ces conditions, avec tout le respect que je porte aux "Sages", je ne peux approuver que la Cour de cassation ait cru devoir saisir le Conseil constitutionnel. L'agnosticisme affiché des magistrats à la cour de cassation ressemble fort à un déni de justice. Tout le monde a la raison et la loi naturelle gravées dans son intelligence et dans son cœur, même les magistrats français, même les magistrats à la Cour de cassation. Ce n'est pas le "Conseil constitutionnel" qui est l'oracle en la matière. L'oracle est la conscience de l'humanité fondée sur la raison.
"Résistance à l'oppression" ou "révolte" ultime recours ?
La "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen" du 26 août 1789 proclame dans son article 2 :
"Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression."
Selon cette déclaration le but de toute association politique et la "résistance à l'oppression". Ce qui transfère le pouvoir politique légitime du côté des résistants à l'oppression (l'oppression de ceux qui, par hypothèse, violent ou laissent violer les droits de l'homme et du citoyen qui sont en premier "la liberté, la propriété et la sûreté"). Cet article est le fondement juridique ou plus souvent le fondement pseudo-juridique des contestations du pouvoir.
Tel ne semble pas être l'opinion retenue par la "Déclaration universelle des droits de l'homme" du 10 décembre 1948. Cette déclaration dans son préambule stipule :
"Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression."
La tyrannie et l'oppression suscitent la "révolte" qui n'est qu'un "suprême recours". Ce "suprême recours" ne serait tolérable (donc ne semblerait pas constituer un droit) que dans le cas où il n'existerait pas de "régime de droit" permettant la mise en œuvre de ce résumé de la "Déclaration universelle" de 1948. En revanche la déclaration de 1948 élargit le nombre de droits protégeables au-delà de ceux compris dans les seules notions de "liberté, propriété et sûreté". La déclaration de 1948 énonce les droits de l'homme qu'elle seule qualifie d"universels" qui sont non seulement la liberté, la propriété et la sûreté (mais supprime de droit de résistance) aux droits, à titre d'exemples, à la personnalité juridique (article 3), au mariage (article 16), à participer aux décisions politique (article 21) etc. Puisque, on le sait la "Déclaration universelle" fait à juste titre, de l'ensemble des droits universels de l'homme, un bloc (article 30 de ladite déclaration). Cette déclaration de 1948 délégitime en revanche la "résistance à l'oppression", qu'elle remplace par les voies de droit dont elle réclame la mise en place.
On constate ici une nouvelle fois la supériorité de la déclaration de 1948 sur celle de 1789.
13.1.11
"Noyau essentiel" des droits de l'homme et non "droits de l'homme intangibles"
Parmi les droits de l'homme on distingue intuitivement des droits plus ou moins importants. Le droit à la vie est ainsi le droit le plus important puisqu'il conditionne le droit à la réputation (vie sociale, le terme étant plus important que la relation puis'il en est une condition d'existence).
Le site "Droits et libertés", site d'un grand intérêt, distingue entre les "droits intangibles" et les autres droits. Selon lui, les droits "intangibles" sont le droit à la vie, l'interdiction de la torture (le droit de ne pas être torturé), l'interdiction de l'esclavage et de la servitude et la non rétroactivité de la loi pénale.
Mais l'expression "droits intangibles" risque de laisser croire que des droits de l'homme seraient "tangibles", ce qui serait gravement dommageable pour les droits de l'homme, bloc infrangible (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme), constituant tous les droits universels en droits intangibles, sans distinction entre eux.
À l'instar du pape (dans sa déclaration du 1er janvier à l'occasion de la "journée mondiale de la paix"), il vaut mieux parler de "noyau essentiel" des droits universels de l'homme. Ce noyau essentiel comprend en premier lieu, leur fondement, qui est le droit à la liberté religieuse fondement de la sacralité de l'être humain, seul être rationnel et par conséquent religieux sur la terre et ensuite, bien sûr, le droit à la vie qui est la condition nécessaire d'exercice de tous les autres droits universels.
L'opinion d'un général censurée sur le site du Figaro
Constatant la différence de traitements médiatiques arbitraire entre le sort des otages et les tués français en dehors du territoire national, le général Roudeillac avait posté un commentaire sur le site du Figaro. Les responsables du site on refusé le commentaire. C'est leur droit.
Ce commentaire émanant d'un officier général étant d'un grand intérêt, je le publie, le tirant du site "Soldats de France" site de soutien aux soldats français en opération :
"Deux Français se font tuer au Niger, un sous-officier français se fait tuer en Afghanistan. Que font les médias? Face à ces trois destins cruels, ils relèguent au second plan de leurs préoccupations la mort en service du militaire français, pour commenter à souhait la fin tragique de deux hommes, qui avaient fait le choix de se rendre au Niger, pour des raisons qui leur étaient propres. Et en cela réside la différence avec le 53° militaire tué au combat. Ce militaire s'est rendu en Afghanistan sur ordre de la France ou plus exactement sur ordre des représentants politiques des Français. Cette obéissance aux décisions de la Nation mériterait de ne pas passer au second plan. Ce sous-officier tué au combat mérite donc notre compassion. La France doit se sentir responsable de ce qui lui est arrivé. Les médias feraient bien de souligner la grandeur du sacrifice consenti et du métier des armes, la noblesse de l'obéissance aux décisions de la démocratie, le respect que se doit d'avoir la nation à l'égard de ses armées et de ses enfants qui acceptent de servir, sans compter. Mais le plus insupportable demeure l'indifférence, voire le mépris de certains faiseurs d'opinion, convaincus de détenir la vérité."
Le reproche de croire détenir la vérité ne me semble pas pertinent, nous croyons tous détenir la vérité, ce n'est pas un défaut. Un défaut, serait de ne pas accepter de réviser et purifier nos opinions, de progresser dans la connaissance de la vérité. Mais c'est autre chose.
En revanche l'argument qui différencie ceux qui voyagent pour convenance personnelles et sont tués au cours de ce voyage, ceux qui voyagent pour informer les populations donc pour satisfaire un service public et sont arbitrairement détenu, ceux qui sont tués au cours d'un voyage pour motifs humanitaires et ceux qui meurent sont envoyés en service commandé constitue une distinction valide. Il ne faut cependant pas en exagérer la portée. Il me semble qu'un traitement différencié des revendications de sécurité et de liberté et de retentissement médiatique n'est valable que dans une maigre proportion motivé par les différences de motif du déplacement. Dans ce cadre la différence de traitement entre les otages en Afghanistan et les autres otages semble bien résulter d'un réflexe corporatiste injustifié, l'absence de retentissement médiatique sérieux lors de décès de soldats en service commandé n'est pas justifiable non plus, mais les médias ne sont peut-être pas responsable de ce fait.
Car il serait tout à fait convenable que l'Etat, directement responsable de ceux à qui il fait courir un danger en leur commandant un service, leur rende un hommage spécial. L'hommage de l'Etat aux cinquante-trois soldats français tombés en service commandé ne semble pas être suffisant aujourd'hui. Cet hommage spécial, s'il existait serait très probablement diffusé par les médias. Mais de cette absence, les médias n'ont aucune responsabilité. Sans hommage spécial du gouvernement qui les envoie courir des risques aux services de la démocratie et des droits de l'homme, les médias ne sont pas responsables du relatif silence.
Avec un grand courage des musulmans s'élèvent contre la persécution des chrétiens
http://www.la-croix.com/Des-musulmans-de-France-condamnent-le-terrorisme-islamique/article/2451963/4078
Une pétition a circulé dans les milieux musulmans et a reçu l'approbation d'un grand nombre de personnes se disant musulmanes. Rappelons que contrairement à ce que semble croire le "Service des relations avec l'islam" (SRI) de l'épiscopat français, il n'y a pas de dogmes en islam. Il y a des "savants" autoproclamés qui tentent d'imposer chacun LEUR doctrine religieuse personnelle plus ou moins originale, en tout cas arbitraire. Ce n'est d'ailleurs pas une originalité musulmane, parmi ceux qui se réclament d'une foi toutes les opinions sont finalement arbitraires si elles ne se fondent, au moins en intention, sur la raison. Autant de têtes, autant d'avis, surtout en théologie ; là où il n'existe aucune autorité doctrinale, il ne peut exister d'unité doctrinale, autre que celle artificielle créée par la violence. Cette violence est nécessairement contraire à la liberté religieuse. En revanche la raison est commune à l'humanité entière et son usage n'est pas arbitraire.
L'argument principal de cette pétition est que les extrémistes religieux se réclamant de l'islam, trahissent l'islam. C'est l'opinion surnaturelle des pétitionnaires invoquant une prise de position théologique et je la respecte, comme je respecte les opinions de foi dans la mesure où elles respectent les droits universels de l'homme. Je salue aussi le courage moral de ces personnes qui viennent en aide à leurs frères en humanité quelles que soient leurs croyances. Elles le font dans des conditions difficiles, c'est d'autant plus méritoire. Dans le texte de la pétition, c'est sous entendu, mais cela résulte nécessairement des convictions rationnelles des pétitionnaires : que l'homme doit être respecté parce qu'il est un être à part, un être sacré dans la Création, qu'il jouit en conséquence de la liberté religieuse fondée sur sa rationalité. Il est dommage que ce ne soit que sous-entendu. Concrètement, j'aurais aimé y lire une référence à la "Déclaration universelle des droits de l'homme" et particulièrement à son article 18 protégeant la liberté religieuse.
Ne soyons pas trop pessimistes, terminons par une note d'espérance : avec ce sous-entendu, peut-être tenons-nous le fil d'un début de dialogue rationnel, qui aura pour fondement la liberté religieuse, le caractère sacré du droit humain, droit humain fondé sur la raison universelle de l'homme.
12.1.11
Communiqué de l'Intitut de Bon Pasteur pour la "Marche pour la vie" du 23 janvier 2011
Communiqué de l'IBP :
"« L’ouverture moralement responsable à la vie est une richesse sociale et économique. » Caritas in Veritate n°44.
C’est par cette citation du Saint Père, le pape Benoît XVI, que l’Institut du Bon Pasteur renouvelle son soutien à la « 7ème Marche pour le respect de la vie » qui aura lieu à Paris le dimanche 23 janvier prochain.
Cette démarche doit faire suite à la Veillée de prières pour la vie naissante, largement suivie le 27 novembre dernier, par l’Eglise entière à genoux autour du Souverain Pontife.
C’est parce que nous reconnaissons que l’homme est créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu » Gn 1,26 que nous respectons la vie de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. Nous encourageons tous les fidèles à marcher pour manifester notre respect de la vie dès le sein maternel : « dès le ventre de ma mère, mon Dieu c'est toi. » Ps 22, 11. Il n’est pas un jour où la vie soit en danger sur cette terre.
Nous marcherons cette année en pensant aux travaux de la commission parlementaire sur les questions de bioéthique avant la révision des lois fin janvier. Notons également, en ce début d’année, que la question du « droit de finir sa vie avec dignité » resurgit au Sénat sous un jour nouveau.
C’est à nous qu’il appartient de montrer le respect de la vie par notre manifestation publique, alors nous nous donnons rendez-vous le dimanche 23 janvier prochain à 14h30 place de la République à Paris."
Rappelons aux marcheurs pour la vie, que l’ensemble des droits de l’homme est infrangible. Et que le fondement du caractère sacré de la vie humaine se trouve dans la liberté religieuse, car l'homme est le seul animal doué de raison, donc capable de foi et de religion, ce qui le rend digne et exclut que son existence soit jugée selon les catégories de l'utile ou de l'inutile. L'homme est sacré pour l'homme, la raison le lui enseigne.
Nomination de Monsieur Massimo Introvigne comme délégué de l'OSCE à la lutte contre les discriminations
C'est avec une profonde joie que je viens d'apprendre la nomination de monsieur Massimo Introvigne sociologue et juriste à la qualité de représentant de l'"Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe" (OSCE). Ses fonctions de représentant particulièrement délégué à la lutte contre "Le racisme, la xénophobie et la discrimination", spécialement "contre les chrétiens et les membres des autres religions" (poste créé). Cette nomination est une victoire pour la diplomatie vaticane qui ajoute succès internationaux à succès internationaux.
L'OSCE est l'organisation internationale considérée comme la plus importante organisation de lutte pour les droits de l'homme après l'ONU.
Je suis très fier d'être l'ami de monsieur le professeur Introvigne. Monsieur Introvigne (sociologue et juriste) déploie une activité prodigieuse et très féconde. Il n'arrête pas de publier articles et livres, de donner des conférences, d'organiser et tenir des réunions (notamment comme Délégué général de "Alleanza cattolica"), des plateaux de télévision (il est invité au 20 heures en direct en Italie) et maintenant l'OSCE lui a confié un poste officiel de très haut niveau. Dernièrement, il a publié un rapport (en anglais) sur "L'intolérance et les discriminations envers les chrétiens" remis à l'OSCE, rapport qui a précédé de peu sa nomination. La qualité intellectuelle de ses travaux n'est plus à démontrer. Il est d'autre le président et fondateur du "Centre d'étude sur les nouvelles religions" (CESNUR), un centre d'étude sociologique sur les sectes.
http://fr.osce.org/index.php?option=com_content&task=view&id=42&Itemid=70
Comme on ne perd jamais sont temps en lisant les textes de monsieur Introvigne voici un extrait (mais tout est à lire) de son interview. Cet extrait est particulièrement important pour les "traditionalistes" mais aussi pour les "progressistes" français, bien qu'ils ne soient nommés ni les uns, ni les autres :
"Le pape a indiqué cinq risques pour la liberté religieuse. Le premier concerne une équivoque possible sur ce qu'est exactement la liberté religieuse. Rappelant son Message pour la Journée mondiale de la Paix 2011, le pape fait allusion aux discussions qui existent aussi à l'intérieur de l'Eglise catholique sur l'interprétation correcte de la déclaration sur la liberté religieuse "Dignitatis Humanae" du concile Vatican II, également citée à plusieurs reprises dans le discours du 10 janvier. On en a un exemple dans les réactions à l'annonce d'une nouvelle rencontre à Assise. La liberté religieuse a souvent été confondue avec le relativisme, c'est-à-dire avec la thèse selon laquelle il n'existerait pas de vérité religieuse, et le choix d'une religion ou d'une autre religion serait plus ou moin indifférent. Au contraire, comme Benoît XVI le rappelle dans son encyclique "Caritas in veritate" au paragraphe 55, "la liberté religieuse ne veut pas dire indifférence religieuse et n'implique pas que toutes les religions soient équivalentes. (Traduction de Anita S. Bourdin pour l'agence Zenit).
J'adresse à monsieur Introvigne, dont je sais qu'il lit mon blog à l'occasion, mes plus vives félicitations. En avant pour les droits de l'homme !
11.1.11
Une fraternité ou "Diaconia" qui ne s'étend pas aux muets
http://www.zenit.org/article-26602?l=french
Les évêques de France se lancent dans une opération "Diaconia" pour plus de "fraternité". Ils rappellent que l'encyclique "Deus caristas est" distingue trois missions de l'Église : 1) l'annonce de la parole 2) les sacrements 3) la "diaconia", soit l'exercice de la charité pour les plus faibles.
Naturellement la "diaconia" pour les plus faibles, exclut, car ils ne sont pas mentionnés, les muets, c'est-à-dire, les embryons et les fœtus. Elle exclut les plus pauvres d'entre nous, qui sont en danger de mort. Or parmi les droits de l'homme on distingue entre "droits intangibles" dont notamment le droit à la vie (le plus intangible des droits intangibles) et les autres droits moins fondamentaux (propriété, réputation, culture, droit au mariage etc). Finalement je n'aime pas le critère de "droit intangible" (on dirait que les autres sont violables) opéré par certains juristes. Le droit à la vie est un droit qui conditionne tous les autres, en ce sens il est le plus fondamental des droits fondamentaux, mais les autres droits sont aussi intangibles.
La "diaconia" semble bien être réservée à ceux qui peuvent rendre les bienfaits en parlant, en remerciant, mais pas aux plus pauvres des pauvres, ceux qui sont sans avocat, sans bien, sans parole, sans rien et qui n'ont pour eux que d'être des images de Dieu.
Dire que l'on va exercer la charité en ignorant ceux qui sont tués, sous nos yeux en quelque sorte, aux frais de l'Etat, donc par l'Etat, me laisse tout à fait perplexe. La charité est universelle et s'exerce en premier lieu en faveur des plus démunis, même si leurs parents sont riches.
Les évêques de France se lancent dans une opération "Diaconia" pour plus de "fraternité". Ils rappellent que l'encyclique "Deus caristas est" distingue trois missions de l'Église : 1) l'annonce de la parole 2) les sacrements 3) la "diaconia", soit l'exercice de la charité pour les plus faibles.
Naturellement la "diaconia" pour les plus faibles, exclut, car ils ne sont pas mentionnés, les muets, c'est-à-dire, les embryons et les fœtus. Elle exclut les plus pauvres d'entre nous, qui sont en danger de mort. Or parmi les droits de l'homme on distingue entre "droits intangibles" dont notamment le droit à la vie (le plus intangible des droits intangibles) et les autres droits moins fondamentaux (propriété, réputation, culture, droit au mariage etc). Finalement je n'aime pas le critère de "droit intangible" (on dirait que les autres sont violables) opéré par certains juristes. Le droit à la vie est un droit qui conditionne tous les autres, en ce sens il est le plus fondamental des droits fondamentaux, mais les autres droits sont aussi intangibles.
La "diaconia" semble bien être réservée à ceux qui peuvent rendre les bienfaits en parlant, en remerciant, mais pas aux plus pauvres des pauvres, ceux qui sont sans avocat, sans bien, sans parole, sans rien et qui n'ont pour eux que d'être des images de Dieu.
Dire que l'on va exercer la charité en ignorant ceux qui sont tués, sous nos yeux en quelque sorte, aux frais de l'Etat, donc par l'Etat, me laisse tout à fait perplexe. La charité est universelle et s'exerce en premier lieu en faveur des plus démunis, même si leurs parents sont riches.
Le diocèse d'Avignon, Mgr Cattenoz et la liberté religieuse
Dans l'affaire de la révolte des militants catholiques contre leur évêque, je fais observer aux révoltés qu'ils violent la liberté religieuse des catholiques d'Avignon et du diocèse d'Avignon.
En France, dans la tradition révolutionnaire (manifestation juridique éclatante dans la "Constitution civile du clergé" - 12 juillet 1790 -, que l'on peut analyser comme une dérive du gallicanisme), l'Église catholique de France est une sorte de service public de prières et de culte. Comme tout service public il dépend de l'Etat, c'est-à-dire en dernière analyse, du peuple.
Cette conception n'est pas conforme à la doctrine catholique, c'est la liberté religieuse des catholiques de l'affirmer. Pour les catholiques, l'Église est libre, indépendante de tout pouvoir politique et, par conséquent, du peuple. L'Église fondée par Jésus-Christ n'existait pas avant Jésus-Christ. L'Église n'est pas de nécessité vitale naturelle pour l'homme. L'humanité existait avant l'Eglise fondée à la Pentecôte et elle peut exister en dehors de l'Eglise. Nous en avons une preuve historique. Sur le plan juridique laïc, nous savons que de nombreux êtres humains existent actuellement en dehors de l'Eglise (sur le plan spirituel, c'est une autre question).
D'ailleurs des vérités se disent en dehors de l'Église et l'Église les accepte et les promeut infailliblement (infailliblement selon la foi catholique). C'est le cas des droits fondamentaux et naturels de l'homme qui sont une donnée rationnelle fondamentale de la vie en commun et qui ont été mis en lumière en vue de leur protection par un Juif (René Cassin) et un acatholique (Stephane Hessel). Donc l'Eglise, sur certains points de sa doctrine, renvoie aux conclusions de la raison universelle de l'homme. On peut donc œuvrer légitimement en dehors de l'Église et en accord avec l'Église.
D'ailleurs des vérités se disent en dehors de l'Église et l'Église les accepte et les promeut infailliblement (infailliblement selon la foi catholique). C'est le cas des droits fondamentaux et naturels de l'homme qui sont une donnée rationnelle fondamentale de la vie en commun et qui ont été mis en lumière en vue de leur protection par un Juif (René Cassin) et un acatholique (Stephane Hessel). Donc l'Eglise, sur certains points de sa doctrine, renvoie aux conclusions de la raison universelle de l'homme. On peut donc œuvrer légitimement en dehors de l'Église et en accord avec l'Église.
Donc selon les données de la raison confirmées par la foi, l'Eglise n'est pas un service public, elle est libre, l'adhésion des citoyens à la foi catholique est libre, leur départ de l'Eglise est aussi libre. Elle ne nie pas l'ordre naturel dans lequel elle trouve la liberté religieuse.
C'est donc librement que le catholiques sont catholiques. C'est en faisant usage de leur liberté religieuse qu'ils sont catholiques. Ce faisant ils forment un acte simple de foi. Il adhèrent à la foi, mais ne peuvent y porter la main. Ils sont libres, l'Église est libre à leur égard.
Or selon la constitution surnaturelle de l'Eglise, l'évêque, successeur des apôtres, est le chef du diocèse ; sous certaines conditions, il est le représentant de Dieu. Il doit être en communion avec le pape, chef de l'Eglise universelle, représentant de Dieu dans certaines matières et sous certaines conditions. Donc c'est la liberté religieuse des catholiques de croire cela : ils croient en l'Église.
Ceux qui veulent destituer l'évêque de leur propre chef, même ceux qui veulent diminuer son autorité, violent la liberté religieuse, la liberté de conscience des catholiques. S'ils ne sont pas d'accord avec cette foi, ils peuvent, selon le droit naturel (mais ce qu'à Dieu ne plaise !), fonder une société conforme à leurs principes en dehors de l'Eglise ou cesser toute militance, mais ils n'ont aucun titre à s'immiscer de leur propre chef dans le fonctionnement de la société Église en dehors des recours légaux ecclésiastiques (recours judiciaires toujours longs et aléatoires, comme partout). Car en voulant porter la main sur l'Eglise, ils violent la liberté religieuse des croyants catholiques.
Or selon la constitution surnaturelle de l'Eglise, l'évêque, successeur des apôtres, est le chef du diocèse ; sous certaines conditions, il est le représentant de Dieu. Il doit être en communion avec le pape, chef de l'Eglise universelle, représentant de Dieu dans certaines matières et sous certaines conditions. Donc c'est la liberté religieuse des catholiques de croire cela : ils croient en l'Église.
Ceux qui veulent destituer l'évêque de leur propre chef, même ceux qui veulent diminuer son autorité, violent la liberté religieuse, la liberté de conscience des catholiques. S'ils ne sont pas d'accord avec cette foi, ils peuvent, selon le droit naturel (mais ce qu'à Dieu ne plaise !), fonder une société conforme à leurs principes en dehors de l'Eglise ou cesser toute militance, mais ils n'ont aucun titre à s'immiscer de leur propre chef dans le fonctionnement de la société Église en dehors des recours légaux ecclésiastiques (recours judiciaires toujours longs et aléatoires, comme partout). Car en voulant porter la main sur l'Eglise, ils violent la liberté religieuse des croyants catholiques.
On lit au premier livre des Chroniques :
"I Ch 13,9. Mais, lorsqu'on fut arrivé près de l'aire de Chidon, Oza étendit sa main pour soutenir l'arche, car un des bœufs l'avait fait un peu pencher en regimbant.I Ch 13,10. Alors le Seigneur s'irrita contre Oza, et le frappa pour avoir touché l'arche, et il tomba mort devant le Seigneur."Traduction Fillion du site "magnificat"
Oza conduisait le char qui portait l'arche. Il était délégué à cet office par le saint roi David. Mais il était interdit par le Seigneur de toucher l'arche qui contenait les tables en pierre sur lesquels Dieu lui-même avait gravé les dix commandements. Seuls les lévites avaient ce pouvoir (1 Ch 15,2). Personne dans l'Église enseignée n'est autorisé ni à toucher l'Église ni à toucher l'Église (dont l'arche était une représentation), même pour la soutenir. Personne n'est autorisé à violer la liberté religieuse de ses coreligionnaires en usurpant une autorité ou en voulant diminuer une autorité, même s'il agit collectivement. L'Église est un mystère de foi, protégé par la liberté religieuse. Elle est d'un autre ordre que l'ordre naturel, Elle est sacrée.
10.1.11
Manifester dans la rue contre Mgr Cattenoz viole la liberté religieuse
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2011/01/09/dans-la-rue-contre-l-archeveque
Dans les rues d'Avignon le 09 janvier à 15 heures 30, une manifestation a eu lieu contre l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz. On pourrait rappeler aux manifestants que personne n'est obligé d'être catholique et que personne n'est obligé de militer dans un diocèse. On peut rester catholique et militer ailleurs (dans une association, une congrégation, l'Opus Dei, le CCFD que sais-je ?).
S'ils ne sont pas contents de leur évêque, ils devraient respecter la liberté religieuse et aller voir ailleurs (dans l'Eglise, voire ailleurs selon leur conscience morale infaillible).
D'ailleurs, des fidèles favorables à Mgr Cattenoz ont aussi manifesté. Dans ces conditions le viol de la liberté religieuse par les manifestants anti-Cattenoz est encore plus évident.
Déclaration universelle des droits de l'homme :
En l'occurrence, si les mécontents considèrent que le chef religieux qu'est Mgr Cattenoz a un comportement inadmissible, ils peuvent changer de fréquentation, mais ne peuvent rien exiger de lui, ni prendre le public à témoin, il est un chef religieux : la foi est libre. L'Église n'est pas un service public national. Ils sont libres de changer de religion ou tout en restant catholiques, changer de fréquentation, et Mgr Cattenoz est libre de sa politique. S'ils considèrent qu'il a un comportement délictueux ("dépenses somptuaires", selon eux), ils peuvent toujours saisir le Procureur de la République ou, mieux, car ce serait un comportement répréhensible selon la loi catholique, donc la foi catholique, s'ils veulent donc se soumettre aux règles du droit ecclésiastique, saisir les autorités romaines de leurs accusations. Et puis après, s'ils n'obtiennent satisfaction de Rome (qui n'est jugé par personne), ils n'auront qu'un recours, qui est celui de sainte Jeanne d'Arc : "- Seigneur Jésus, j'en appelle à votre tribunal !" qui est le seul où ne se commet aucune erreur judiciaire.
En attendant : liberté religieuse, donc respect des chefs religieux qui ne peuvent être sanctionnés que par la désertion de leurs groupes religieux et jamais par une tentative de prise de contrôle dudit groupe, c'est la raison elle-même qui le dit.
Dans les rues d'Avignon le 09 janvier à 15 heures 30, une manifestation a eu lieu contre l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz. On pourrait rappeler aux manifestants que personne n'est obligé d'être catholique et que personne n'est obligé de militer dans un diocèse. On peut rester catholique et militer ailleurs (dans une association, une congrégation, l'Opus Dei, le CCFD que sais-je ?).
S'ils ne sont pas contents de leur évêque, ils devraient respecter la liberté religieuse et aller voir ailleurs (dans l'Eglise, voire ailleurs selon leur conscience morale infaillible).
D'ailleurs, des fidèles favorables à Mgr Cattenoz ont aussi manifesté. Dans ces conditions le viol de la liberté religieuse par les manifestants anti-Cattenoz est encore plus évident.
Déclaration universelle des droits de l'homme :
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
En l'occurrence, si les mécontents considèrent que le chef religieux qu'est Mgr Cattenoz a un comportement inadmissible, ils peuvent changer de fréquentation, mais ne peuvent rien exiger de lui, ni prendre le public à témoin, il est un chef religieux : la foi est libre. L'Église n'est pas un service public national. Ils sont libres de changer de religion ou tout en restant catholiques, changer de fréquentation, et Mgr Cattenoz est libre de sa politique. S'ils considèrent qu'il a un comportement délictueux ("dépenses somptuaires", selon eux), ils peuvent toujours saisir le Procureur de la République ou, mieux, car ce serait un comportement répréhensible selon la loi catholique, donc la foi catholique, s'ils veulent donc se soumettre aux règles du droit ecclésiastique, saisir les autorités romaines de leurs accusations. Et puis après, s'ils n'obtiennent satisfaction de Rome (qui n'est jugé par personne), ils n'auront qu'un recours, qui est celui de sainte Jeanne d'Arc : "- Seigneur Jésus, j'en appelle à votre tribunal !" qui est le seul où ne se commet aucune erreur judiciaire.
En attendant : liberté religieuse, donc respect des chefs religieux qui ne peuvent être sanctionnés que par la désertion de leurs groupes religieux et jamais par une tentative de prise de contrôle dudit groupe, c'est la raison elle-même qui le dit.
9.1.11
Rawls et sa "Théorie de la justice"
Ayant été spolié par la "justice" française, je me suis fait offrir en livre de poche "Théorie de la justice" de Rawls comme cadeau de Noël (encore merci à la personne qui me l'a offert, si elle me lit, elle se reconnaîtra).
Une première approche de ce livre me laisse perplexe. Comment peut-on prétendre écrire une théorie de la justice vers 1975, sans jamais mentionner la "Déclaration universelle des droits de l'homme" de 1948 ? Sans que le nom même de René Cassin ne soit seulement mentionné dans l'index ?
Je propose une explication : "La déclaration universelle des droits de l'homme" fonde le droit sur la "raison" et la "conscience" qui sont des notions qui transcendent la conception rationaliste de l'homme.
Une première approche de ce livre me laisse perplexe. Comment peut-on prétendre écrire une théorie de la justice vers 1975, sans jamais mentionner la "Déclaration universelle des droits de l'homme" de 1948 ? Sans que le nom même de René Cassin ne soit seulement mentionné dans l'index ?
Je propose une explication : "La déclaration universelle des droits de l'homme" fonde le droit sur la "raison" et la "conscience" qui sont des notions qui transcendent la conception rationaliste de l'homme.
Droits intangibles et droit pivot des droits fondamentaux de l'homme
Le site "Droits et libertés" énonce les droits "intangibles" qui forment le noyau des droits de l'homme :
- droit à la vie (droit violé par l'avortement et toutes les pratiques voisines)
- interdiction de la torture (droit violé par l'avortement et toutes les pratiques voisines)
- interdiction de l'esclavage et de la servitude
- non rétroactivité de la loi pénale (droit violé par l'avortement, qui inflige une peine sans titre)
Or le Vatican ne cesse de dire (sans contredire l'analyse concernant les droits "intangibles") que le droit pivot des droits fondamentaux de l'homme, c'est la liberté religieuse. Cette apparente aporie, ou du moins ce iatus, voici comment je tâche de le combler.
L'homme est le seul animal à disposer de "raison" et de "conscience" (article 1er de la "Déclaration universelle des droits de l'homme"). Il dispose de raison, donc de "conscience", la conscience étant le jugement moral pratique sur une situation concrète dans laquelle se trouve l'être humain "ici et maintenant". (Il est probable que les animaux supérieurs disposent d'un embryon, d'un petit commencement, de conscience, mais ce cas est marginal par rapport au sujet qui nous occupe aujourd'hui)
Cette conscience le conduit à pratiquer un jugement personnel et rationnel sur des croyances surnaturelles qui transcendent la raison. (La foi, selon la raison, est raisonnable). Aucun être humain n'a de titre à juger la conscience de son prochain, car il lui est impossible de la connaître (seul l'individu, titulaire de ladite conscience, la connaît, et encore...) et son adhésion à une croyance ou incroyance n'est pas du ressort des instances juridiques humaines. Mais cette capacité de l'homme à la religion (qui, pour le coup, semble bien exclusivement humaine et exclure l'animal sans raison) le rend sacré, c'est-à-dire mis à part pour le service de la divinité (qui seule a un titre à le juger) et crée en sa faveur une immunité opposable aux autres êtres humains, dont découlent tous les autres droits fondamentaux. Au premier rang les droits "intangibles" se trouve le droit à la vie (et le devoir de vivre) depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle. C'est pourquoi le droit à la liberté religieuse est le droit pivot, le droit garant des autres droits fondamentaux. Évacuez le droit à la liberté religieuse, tous les autres droits, y compris les droits intangibles, perdent leur fondement. Ce qui ne signifie nullement que le droit à la liberté religieuse serait absolu, car l'ensemble les droits de l'homme forment un bloc (article 30 de la Déclaration de 1948) et aucun droit de l'homme ne peut être invoqué pour en violer un autre. L'homme est intégralement sacré pour l'homme, en raison de sa capacité religieuse fondée sur la raison.
- droit à la vie (droit violé par l'avortement et toutes les pratiques voisines)
- interdiction de la torture (droit violé par l'avortement et toutes les pratiques voisines)
- interdiction de l'esclavage et de la servitude
- non rétroactivité de la loi pénale (droit violé par l'avortement, qui inflige une peine sans titre)
Or le Vatican ne cesse de dire (sans contredire l'analyse concernant les droits "intangibles") que le droit pivot des droits fondamentaux de l'homme, c'est la liberté religieuse. Cette apparente aporie, ou du moins ce iatus, voici comment je tâche de le combler.
L'homme est le seul animal à disposer de "raison" et de "conscience" (article 1er de la "Déclaration universelle des droits de l'homme"). Il dispose de raison, donc de "conscience", la conscience étant le jugement moral pratique sur une situation concrète dans laquelle se trouve l'être humain "ici et maintenant". (Il est probable que les animaux supérieurs disposent d'un embryon, d'un petit commencement, de conscience, mais ce cas est marginal par rapport au sujet qui nous occupe aujourd'hui)
Cette conscience le conduit à pratiquer un jugement personnel et rationnel sur des croyances surnaturelles qui transcendent la raison. (La foi, selon la raison, est raisonnable). Aucun être humain n'a de titre à juger la conscience de son prochain, car il lui est impossible de la connaître (seul l'individu, titulaire de ladite conscience, la connaît, et encore...) et son adhésion à une croyance ou incroyance n'est pas du ressort des instances juridiques humaines. Mais cette capacité de l'homme à la religion (qui, pour le coup, semble bien exclusivement humaine et exclure l'animal sans raison) le rend sacré, c'est-à-dire mis à part pour le service de la divinité (qui seule a un titre à le juger) et crée en sa faveur une immunité opposable aux autres êtres humains, dont découlent tous les autres droits fondamentaux. Au premier rang les droits "intangibles" se trouve le droit à la vie (et le devoir de vivre) depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle. C'est pourquoi le droit à la liberté religieuse est le droit pivot, le droit garant des autres droits fondamentaux. Évacuez le droit à la liberté religieuse, tous les autres droits, y compris les droits intangibles, perdent leur fondement. Ce qui ne signifie nullement que le droit à la liberté religieuse serait absolu, car l'ensemble les droits de l'homme forment un bloc (article 30 de la Déclaration de 1948) et aucun droit de l'homme ne peut être invoqué pour en violer un autre. L'homme est intégralement sacré pour l'homme, en raison de sa capacité religieuse fondée sur la raison.
6.1.11
Epiphanie et liberté religieuse
Aujourd'hui 6 janvier, Ephiphanie du Seigneur selon le calendrier traditionnel de l'Eglise catholique. Calendrier qu'usant de sa liberté religieuse tout le monde peut utiliser.
"Mt 2,11. Et, entrant dans la maison, ils trouvèrent l'Enfant, avec Marie Sa Mère, et, se prosternant, ils L'adorèrent; puis, ayant ouvert leurs trésors, ils Lui offrirent pour présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe."
(Du site magnificat, traduction Fillion de saint Mathieu)
D'une part, ils entrent "dans la maison". Donc saint Joseph, après l'hébergement d'urgence de la veillée de Noël, avait trouvé une maison à louer.
Ensuite les rois mages, sont des chefs d'Etat. Selon la tradition, il représentaient les trois continents originels : L'Asie, l'Europe et l'Afrique. Ils sont aussi "mages" soit instruits dans les sciences sacrées. Selon la tradition toujours, ce sont trois saints. Ils se connaissent sans doute et se sont réunis pour faire route ensemble avec leurs suites.
Ils viennent "adorer" Jésus, ils le reconnaissent pour Dieu. Ils lui offrent des cadeaux en signe de leur adoration.
C'est bien la liberté religieuse des peuples que mettent en oeuvre les rois savants. Au nom de leur peuple, représentant chacun leur peuple, ils viennent rendre leur culte à Dieu. Ils exercent la liberté religieuse de leur peuple et la leur. Ils le font librement, ils ne reçoivent rien en échange sinon "une grande joie". Humainement, au retour, ils doivent calculer leur itinéraire pour éviter Hérode "le grand" afin de protéger Jésus de la fureur du tyran, ils ne gagnent rien du point de vue de la politique internationale. Ils gagnent du point de vue de la liberté, car ils s'en retournent plus libres.
Aujourd'hui Ephiphanie, c'est la vraie fête du Christ-Roi, roi des nations, roi des rois et Seigneur des seigneurs (la fête de Pie XI est une fête d'intellectuel, une fête de théologien). L'Epiphanie nous parle plus directement au coeur, à l'imagination, conformément à notre nature humaine d'animaux raisonnables. Observons comment le Christ règne : il ne ravit en rien les couronnes de puissants, il les laisse entièrement libres. Il ne leur donne rien d'autre qu'une "grande joie", il traite tout le monde (y compris le tyran) avec un grand respect.
Article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :
Les rois mages ont usé de cette liberté en leur qualité de personnes publiques. Ces membres de la gentilité sont venus rendre leurs hommages, rendre grâce et exercer leur liberté de reconnaître Israël éclairant le monde.
"Mt 2,11. Et, entrant dans la maison, ils trouvèrent l'Enfant, avec Marie Sa Mère, et, se prosternant, ils L'adorèrent; puis, ayant ouvert leurs trésors, ils Lui offrirent pour présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe."
(Du site magnificat, traduction Fillion de saint Mathieu)
D'une part, ils entrent "dans la maison". Donc saint Joseph, après l'hébergement d'urgence de la veillée de Noël, avait trouvé une maison à louer.
Ensuite les rois mages, sont des chefs d'Etat. Selon la tradition, il représentaient les trois continents originels : L'Asie, l'Europe et l'Afrique. Ils sont aussi "mages" soit instruits dans les sciences sacrées. Selon la tradition toujours, ce sont trois saints. Ils se connaissent sans doute et se sont réunis pour faire route ensemble avec leurs suites.
Ils viennent "adorer" Jésus, ils le reconnaissent pour Dieu. Ils lui offrent des cadeaux en signe de leur adoration.
C'est bien la liberté religieuse des peuples que mettent en oeuvre les rois savants. Au nom de leur peuple, représentant chacun leur peuple, ils viennent rendre leur culte à Dieu. Ils exercent la liberté religieuse de leur peuple et la leur. Ils le font librement, ils ne reçoivent rien en échange sinon "une grande joie". Humainement, au retour, ils doivent calculer leur itinéraire pour éviter Hérode "le grand" afin de protéger Jésus de la fureur du tyran, ils ne gagnent rien du point de vue de la politique internationale. Ils gagnent du point de vue de la liberté, car ils s'en retournent plus libres.
Aujourd'hui Ephiphanie, c'est la vraie fête du Christ-Roi, roi des nations, roi des rois et Seigneur des seigneurs (la fête de Pie XI est une fête d'intellectuel, une fête de théologien). L'Epiphanie nous parle plus directement au coeur, à l'imagination, conformément à notre nature humaine d'animaux raisonnables. Observons comment le Christ règne : il ne ravit en rien les couronnes de puissants, il les laisse entièrement libres. Il ne leur donne rien d'autre qu'une "grande joie", il traite tout le monde (y compris le tyran) avec un grand respect.
Article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :
"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."
Les rois mages ont usé de cette liberté en leur qualité de personnes publiques. Ces membres de la gentilité sont venus rendre leurs hommages, rendre grâce et exercer leur liberté de reconnaître Israël éclairant le monde.
4.1.11
Ce n'est pas la "laïcité", c'est la raison qui est le ciment social
La laïcité est le grand débat actuel dans une France divisée de croyances. Certains pensent que la "laïcité" est la solution, d'autres pensent que c'est le diable par qui tout le mal est arrivé.
La laïcité est avant tout une notion négative. Les laïcs dans la doctrine chrétienne et juive sont ceux qui n'enseignent pas la religion. Ils n'enseignent pas les mystères de la religion, ils n'enseignent pas la foi, ils reçoivent cet enseignement des clercs ("clerc" : catégorie opposée à "laïc"). Les laïcs peuvent et doivent certes professer une foi (c'est la liberté religieuse, fondée sur la raison), ils doivent faire en sorte que leurs consciences épousent la vérité, mais ils ne sont pas chargés de l'enseigner.
Dans ce cadre les laïcs et les clercs forment l'Etat. L'Etat est une institution laïque que les familles qui le composent n'ont pas chargé et ne peuvent charger d'enseigner une religion, ni d'ailleurs aucune doctrine. Les familles peuvent et doivent enseigner leur foi à leurs enfants et doivent leur enseigner la nature, la morale et le droit naturel fondés sur la raison (article 26 de la Déclaration universelle des droits de l'homme). Les familles ont, de droit naturel, un droit/devoir prioritaire qui leur est donné par la génération à enseigner leurs enfants.
Ce n'est donc pas la laïcité, mais la raison universelle de l'homme qui est la solution aux problèmes sociaux. Que les citoyens soient chrétiens, Juifs, musulmans, athées ou adhérents de n'importe quelle autre croyance, ce qui forme le lien commun de la société, c'est la raison universelle de l'homme. "On lie les boeufs par les cornes et les hommes par les paroles" dit-on en droit des contrats. On peut prendre cette assertion comme une vérité morale (rencontre d'au moins deux volontés se liant l'une à l'autre), mais on peut le prendre aussi en un sens métaphysique, en un sens que ce qui lie les hommes entre eux est la raison et dans une société laïque seulement la raison (article 1er de la Déclaration universelle des droits de l'homme" :
C'est la raison et la conscience de tous (la conscience est un jugement moral fondé sur la raison qui donne une conclusion sur la solution à donner, eu égard aux circonstances "ici et maintenant") qui fonde les décisions prises en commun dans les affaires de laïcs qui réunissent l'universalité des citoyens quelles que soient leurs croyances. La laïcité n'est donc pas une doctrine (elle en est la négation, n'en déplaise aux laïcistes), mais la raison universelle de l'homme, et elle seule donne les solutions intellectuelles notamment juridiques communes qui s'imposent à tous universellement (2) en vertu de cette raison universelle.
Comme souvent, voire toujours, faute de définition des termes du débat (débat de plus brouillé par les laïcistes et les fondamentalistes de tout bord), celui-ci finit en cul de sac et risque de dégénérer en bagarre générale.
(1) Ces deux mots sont évidemment soulignés par moi pour les besoins de mon exposé.
(2) Cela ne veut pas dire pour autant qu'un Etat ne puisse adopter une doctrine surnaturelle. A condition qu'il ne prétende pas l'enseigner (respect de la laïcité et de la liberté religieuse) et que cette doctrine n'ait rien de contraire à la raison, rien qui fasse violence à la raison, mais au contraire vienne aider, soutenir la raison. La raison, en effet, revendique des explications qu'elle ne peut donner, notamment sur l'au-delà. La confession de pareille doctrine surnaturelle est juridiquement possible et moralement, en un sens, réclamée par la raison. C'est la liberté religieuse de l'Etat.
La laïcité est avant tout une notion négative. Les laïcs dans la doctrine chrétienne et juive sont ceux qui n'enseignent pas la religion. Ils n'enseignent pas les mystères de la religion, ils n'enseignent pas la foi, ils reçoivent cet enseignement des clercs ("clerc" : catégorie opposée à "laïc"). Les laïcs peuvent et doivent certes professer une foi (c'est la liberté religieuse, fondée sur la raison), ils doivent faire en sorte que leurs consciences épousent la vérité, mais ils ne sont pas chargés de l'enseigner.
Dans ce cadre les laïcs et les clercs forment l'Etat. L'Etat est une institution laïque que les familles qui le composent n'ont pas chargé et ne peuvent charger d'enseigner une religion, ni d'ailleurs aucune doctrine. Les familles peuvent et doivent enseigner leur foi à leurs enfants et doivent leur enseigner la nature, la morale et le droit naturel fondés sur la raison (article 26 de la Déclaration universelle des droits de l'homme). Les familles ont, de droit naturel, un droit/devoir prioritaire qui leur est donné par la génération à enseigner leurs enfants.
Ce n'est donc pas la laïcité, mais la raison universelle de l'homme qui est la solution aux problèmes sociaux. Que les citoyens soient chrétiens, Juifs, musulmans, athées ou adhérents de n'importe quelle autre croyance, ce qui forme le lien commun de la société, c'est la raison universelle de l'homme. "On lie les boeufs par les cornes et les hommes par les paroles" dit-on en droit des contrats. On peut prendre cette assertion comme une vérité morale (rencontre d'au moins deux volontés se liant l'une à l'autre), mais on peut le prendre aussi en un sens métaphysique, en un sens que ce qui lie les hommes entre eux est la raison et dans une société laïque seulement la raison (article 1er de la Déclaration universelle des droits de l'homme" :
"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité."(1)
C'est la raison et la conscience de tous (la conscience est un jugement moral fondé sur la raison qui donne une conclusion sur la solution à donner, eu égard aux circonstances "ici et maintenant") qui fonde les décisions prises en commun dans les affaires de laïcs qui réunissent l'universalité des citoyens quelles que soient leurs croyances. La laïcité n'est donc pas une doctrine (elle en est la négation, n'en déplaise aux laïcistes), mais la raison universelle de l'homme, et elle seule donne les solutions intellectuelles notamment juridiques communes qui s'imposent à tous universellement (2) en vertu de cette raison universelle.
Comme souvent, voire toujours, faute de définition des termes du débat (débat de plus brouillé par les laïcistes et les fondamentalistes de tout bord), celui-ci finit en cul de sac et risque de dégénérer en bagarre générale.
(1) Ces deux mots sont évidemment soulignés par moi pour les besoins de mon exposé.
(2) Cela ne veut pas dire pour autant qu'un Etat ne puisse adopter une doctrine surnaturelle. A condition qu'il ne prétende pas l'enseigner (respect de la laïcité et de la liberté religieuse) et que cette doctrine n'ait rien de contraire à la raison, rien qui fasse violence à la raison, mais au contraire vienne aider, soutenir la raison. La raison, en effet, revendique des explications qu'elle ne peut donner, notamment sur l'au-delà. La confession de pareille doctrine surnaturelle est juridiquement possible et moralement, en un sens, réclamée par la raison. C'est la liberté religieuse de l'Etat.
1.1.11
La liberté religieuse "papier tournesol" de tous les droits de l'homme
Le papier tournesol ou de tournesol est un papier enduit de poudre de lichens qui prend diverses couleurs selon le ph de la solution dans laquelle il est trempé. Il est le révélateur du ph de la solution.
Le pape, dans son message de célébration de la journée mondiale de la paix d'aujourd'hui, a comparé le respect de la liberté religieuse dans le domaine public au "papier tournesol". Le respect de la liberté religieuse est le révélateur du respect des autres droits de l'homme. Parce que la dignité de la personne, découlant de son caractère transcendant, c'est-à-dire non réductible à ce monde, est le fondement de tous les droits de l'homme.
Si l'on ne considère que les idéologies, la liberté religieuse est niée par les lefebvristes, par les islamistes et, en partie, par les laïcistes qui se la limitent à la sphère privée et lui dénie toute existence légitime dans la sphère publique.
Par définition l''idéologie laïciste est incapable de permettre un dialogue des cultures. Les cultures où l'islam est très présent, critiquent violemment la limitation de la liberté religieuse en Occident. Elles sentent que la liberté religieuse ne peut être limitée à la sphère privée. La liberté religieuse n'en n'est pas pour autant absolument absolue, mais s'insère dans l'intégralité des droits de l'homme (aucun droit de l'homme ne peut être invoqué pour en violer un autre : article 30 de la Déclaration du 10 décembre 1948, car les hommes sont doués de "raison" et de "conscience" selon l'article 1er de cette même Déclaration).
Le domaine de la raison doit rester ouvert au domaine du mystère respectueux de la raison, sinon il se renie et en vient nier la liberté. La France est très loin d'être un modèle de respect des droits de l'homme ; laïcisme, trafics d'influences, copinage, "solidarité maçonnique", partis pris idéologiques (notamment le parti pris du positivisme juridique) sont des plaies omniprésentes en France.
Au seuil de cette année, je compte coopérer à ma place au combat contre la violation continue et cynique des droits de l'homme par les tribunaux français. Ces tribunaux pénétrés de positivisme juridique et de culte de l'arbitraire (ivresse de la puissance) causent un mal considérable aux populations. Je lutterai donc contre le positivisme, contre l'idéologie en milieu judiciaire pour la dignité de la personne humaine, pour le droit à la vérité et à la justice naturelle et pour la liberté religieuse.
Le pape, dans son message de célébration de la journée mondiale de la paix d'aujourd'hui, a comparé le respect de la liberté religieuse dans le domaine public au "papier tournesol". Le respect de la liberté religieuse est le révélateur du respect des autres droits de l'homme. Parce que la dignité de la personne, découlant de son caractère transcendant, c'est-à-dire non réductible à ce monde, est le fondement de tous les droits de l'homme.
Si l'on ne considère que les idéologies, la liberté religieuse est niée par les lefebvristes, par les islamistes et, en partie, par les laïcistes qui se la limitent à la sphère privée et lui dénie toute existence légitime dans la sphère publique.
Par définition l''idéologie laïciste est incapable de permettre un dialogue des cultures. Les cultures où l'islam est très présent, critiquent violemment la limitation de la liberté religieuse en Occident. Elles sentent que la liberté religieuse ne peut être limitée à la sphère privée. La liberté religieuse n'en n'est pas pour autant absolument absolue, mais s'insère dans l'intégralité des droits de l'homme (aucun droit de l'homme ne peut être invoqué pour en violer un autre : article 30 de la Déclaration du 10 décembre 1948, car les hommes sont doués de "raison" et de "conscience" selon l'article 1er de cette même Déclaration).
Le domaine de la raison doit rester ouvert au domaine du mystère respectueux de la raison, sinon il se renie et en vient nier la liberté. La France est très loin d'être un modèle de respect des droits de l'homme ; laïcisme, trafics d'influences, copinage, "solidarité maçonnique", partis pris idéologiques (notamment le parti pris du positivisme juridique) sont des plaies omniprésentes en France.
Au seuil de cette année, je compte coopérer à ma place au combat contre la violation continue et cynique des droits de l'homme par les tribunaux français. Ces tribunaux pénétrés de positivisme juridique et de culte de l'arbitraire (ivresse de la puissance) causent un mal considérable aux populations. Je lutterai donc contre le positivisme, contre l'idéologie en milieu judiciaire pour la dignité de la personne humaine, pour le droit à la vérité et à la justice naturelle et pour la liberté religieuse.
Bonne année 2011
Bonne année 2011 à tous mes lecteurs !
Santé, bonheur et le paradis à la fin de vos jours à tous et à chacun !
Santé, bonheur et le paradis à la fin de vos jours à tous et à chacun !
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