L'abbé Laguérie prétend que le bien commun des époux les dépasse. S'il veut dire par là que le bien commun ne serait plus commun du fait de l'entrée en société, cela est évidemment faux.
Mais on peut considérer que le bien commun dépasse les possibilités de l'individu isolé. C'est d'ailleurs pourquoi le bien commun est le meilleur des biens propres de chacun. Dans la société se trouve un bien propre supérieur au bien singulier de chacun.
Lorsque les époux forment une société, ils trouvent chacun dans la société formée de meilleures conditions de liberté et de développement. Et ces conditions qui favorisent le développement de l'autre et de "moi" en ce qu'elles sont communes, et manifestation d'un amour mutuel et partagé sont des biens propres à chacun que seule la société des deux partenaires peut procurer.
Mais l'opinion de De Koninck selon laquelle le bien singulier : nourriture, logement ne peut être un bien commun, doit être précisée par ce que dit le catéchisme de l'Eglise catholique :
Le bien commun n'est pas la nourriture (bien seulement singulier), mais il est accessibilité à la nourriture. L'autorité doit veiller à ce que chaque particulier accède à son bien singulier sous forme, par exemple, de nourriture. L'accessibilité universelle au sein de la société envisagée à la nourriture de chacun est un bien commun.
L'exemple de Oates qui se prive de vie pour permettre aux autres de vivre est sacrifice de son bien singulier au bien commun qui est ordre "vivifié" par l'amour, amour qu'il témoigne à ses compagnons de façon absolue par le sacrifice de sa vie.
Mais on peut considérer que le bien commun dépasse les possibilités de l'individu isolé. C'est d'ailleurs pourquoi le bien commun est le meilleur des biens propres de chacun. Dans la société se trouve un bien propre supérieur au bien singulier de chacun.
Lorsque les époux forment une société, ils trouvent chacun dans la société formée de meilleures conditions de liberté et de développement. Et ces conditions qui favorisent le développement de l'autre et de "moi" en ce qu'elles sont communes, et manifestation d'un amour mutuel et partagé sont des biens propres à chacun que seule la société des deux partenaires peut procurer.
Mais l'opinion de De Koninck selon laquelle le bien singulier : nourriture, logement ne peut être un bien commun, doit être précisée par ce que dit le catéchisme de l'Eglise catholique :
La société doit rendre accessible à chacun ses besoins "nourriture, vêtement, santé, travail, éducation et culture, information convenable, droit de fonder une famille, etc. (cf. GS 26, § 2)." (1)
Le bien commun n'est pas la nourriture (bien seulement singulier), mais il est accessibilité à la nourriture. L'autorité doit veiller à ce que chaque particulier accède à son bien singulier sous forme, par exemple, de nourriture. L'accessibilité universelle au sein de la société envisagée à la nourriture de chacun est un bien commun.
L'exemple de Oates qui se prive de vie pour permettre aux autres de vivre est sacrifice de son bien singulier au bien commun qui est ordre "vivifié" par l'amour, amour qu'il témoigne à ses compagnons de façon absolue par le sacrifice de sa vie.
"La vie en société doit être considérée avant tout comme une réalité d’ordre spirituel. Elle est, en effet, échange de connaissances dans la lumière de la vérité, exercice de droits et accomplissement des devoirs, émulation dans la recherche du bien moral, communion dans la noble jouissance du beau en toutes ses expressions légitimes, disposition permanente à communiquer à autrui le meilleur de soi-même et aspiration commune à un constant enrichissement spirituel. Pacem in Terris 35" Catéchisme de l'Eglise catholique 1886
(1) Noter que "à chacun selon ses besoins" pour vivre une vie pleinement humaine, ce n'est pas dans le futur, c'est tout de suite que la société doit le procurer à chacun de ses membres.
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