3.11.07

La Religion musulmane, religion d'Etat de la France : une oeuvre de Sarkozy

"LE CHANTIER de la grande mosquée de Créteil devrait être terminé au premier trimestre de l'année prochaine. Déjà, le minaret s'élève dans le ciel. Et, en dehors des 700 000 euros qui manquent encore à l'appel, rien n'est à signaler du côté de la construction de l'édifice subventionné à hauteur d'1 million d'euros par la municipalité."

Les habitants de Créteil (musulmans ou non musulmans) seront heureux d'apprendre que l'argent collecté au titre d'impôt par la municipalité sert à financer une religion.

http://www.lefigaro.fr/france/20071102.FIG000000161__imams_expulsables_sont_toujours_en_france.html

Ce comportement des autorités publiques est une prévarication. Il viole ouvertement la liberté religieuse.

Les religions ne peuvent être financées avec l'argent commun. C'est non seulement la loi de 1905 qui l'interdit, mais encore le droit naturel, les droits de l'homme.

A mon avis, l'islamophobie n'est pas le bon combat. Le bon combat est celui des droits de l'homme. Personne ne peut interdire de croire à Mahomet et au Coran. C'est un corollaire (une conséquence directe d'un principe) du principe de la liberté religieuse.

En revanche ceux qui piochent dans la caisse commune (avec ou sans l'accord de la majorité, car la majorité doit respecter le droit naturel) au profit d'une religion commettent un vol. Et cela quelle que soit la religion bénéficiaire de l'injustice, qu'elle soit catholique, protestante, que sais-je ?

L'argent public, en raison du respect que l'on doit aux convictions divergentes de chacun, ne peut financer une opinion religieuse (ou philosophique d'ailleurs comme par exemple l'athéisme comme cela s'est fait du temps du soviétisme).

Sous l'Ancien Régime non seulement l'Église n'était pas subventionnée, mais encore elle payait un impôt ou subventionnait l'Etat ("décime" et "don gratuit")

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cime

Alors même que l'Église assurait presque seule la charge de l'éducation, des hôpitaux, des maisons de retraites.

Aujourd'hui par exemple : en Suisse l'impôt religieux n'est pas obligatoire, il est levé sur ceux qui se déclarent de telle confession (catholique ou protestante). Même en Angleterre la religion d'Etat (l'anglicanisme) n'est pas subventionnée.

Le cardinal Lustiger aurait dit à propos de la politique de l'Etat français que la religion musulmane devenait religion d'Etat.

Le discours de Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, le 28 septembre 2006, lors de sa visite à la Grande Mosquée de Paris dénote sa duplicité. Il s'agit de faire semblant de respecter la liberté religieuse (dont le principe est affirmé dans le discours) en la violant.

http://www.interieur.gouv.fr/misill/sections/a_l_interieur/le_ministre/interventions/archives-sarkozy-2005-2007/visite-mosquee-paris/view

C'est en effet sur le site officiel du ministère de l'Intérieur que l'on peut lire le discours dont je propose un extrait :

"Le troisième dossier concerne un moment important de la vie spirituelle des Musulmans : le pèlerinage à la Mecque.

Je ne me résous pas à ce que, année après année, le pèlerinage à La Mecque soit endeuillé par des tragédies. Il faut vous aider à mieux organiser ce pèlerinage, à réduire les risques que ce voyage présente pour les plus faibles d'entre vous. J'ai donc mis en œuvre une cellule d'appui au sein du ministère de l'intérieur. En liaison avec le ministère des affaires étrangères et le ministère du tourisme, cette cellule vous aidera à mettre de l'ordre dans l'organisation pratique du pèlerinage, en luttant contre divers intermédiaires peu scrupuleux."


Prenant prétexte de l'émotion suscitée par les accidents qui se produisent à La Mecque, (Sarkozy, en parfait manipulateur, sait manier l'émotion), il en profite pour violer ouvertement le principe de laïcité.

Je n'ai pas entendu Sarkozy dire que l'Etat allait prendre en charge les pélérinages catholiques après l'accident de car qui a tué vingt-six Polonais de retour de la Salette.

Et cela n'est qu'un exemple, car, il continue sur les autres sujets qu'il traite lors de son discours à la Grande Mosquée de Paris du 26 septembre 2006. C'est comme cela que la religion musulmane est devenue la seule religion d'Etat en France.

De façon irresponsable dans le même discours, Sarkozy excite l'agressivité en disant aux musulmans qu'ils ne sont pas aimés de tous.

Il annonce le rapport Machelon, qui se concrétisera par ce texte tentant de donner des astuces pour violer obliquement le principe de la liberté religieuse et de la laïcité de l'Etat.

Je cite Sarkozy lequel s'exprime en qualité de Ministre de l'Intérieur :

"Premier dossier : la mise en œuvre de la Fondation des œuvres de l'islam de France."
(...)"Deuxième dossier : le renforcement du statut et de la formation des aumôniers et des cadres religieux. "

"Le troisième dossier concerne un moment important de la vie spirituelle des Musulmans : le pèlerinage à la Mecque. "[rapport Machelon]

"Le quatrième dossier, c'est celui des relations juridiques des cultes avec les pouvoirs publics."

C'est ainsi que pour la première fois en France métropolitaine que l'Etat s'occupe de la vie spirituelle de ses citoyens.
Le fait d'envoyer des gens dans une ville (La Mecque) où la liberté religieuse est ouvertement violée (les juifs et les chrétiens y sont interdits, ne parlons pas de leurs cultes), sans demander aucune contrepartie et en subventionnant aux frais de tous une activité spirituelle (c'est-à-dire personnelle au plus haut point), n'émeut en rien nos fonctionnaires, ni nos journalistes, si féroces par ailleurs (comme les magistrats souvent ou les agents des impôts). Comment la France peut-elle se prétendre un Etat de droit ?

Il faut donc oeuvrer à la formation morale de nos fonctionnaires et des journalistes. Il n'est permis à personne de violer la loi naturelle, il n'est permis à personne de violer la liberté religieuse, même à l'unanimité.

Battons-nous tous, croyants de n'importe quelle confession (y compris musulmane) ou incroyants pour les droits de l'homme et la laïcité de l'Etat. Demandons la punition des prévaricateurs et le remboursement de l'argent à la caisse commune. Et cela quelle que soit la religion favorisée, serait-elle la religion catholique.

Tous unis en qualité de citoyens pour la justice, contre la violation des droits de l'homme et de la liberté religieuse.

1 commentaire:

Marie a dit…

Bravo pour ce post, Denis. Il y a malheureusement bien peu de gens qui réagissent. Après tout, les Français l'ont voulue cette société.....