3.3.13

L'action militaire au Mali met les otages en danger et est inconstitutionnelle

A propos d'un autre otage capturé par les islamistes depuis le 16 septembre 2010, soit plus de deux ans et quatre mois, l'article conclut par une remarque d'un professeur l'islamologie :

« Matthieu Guidère, un universitaire français, professeur d'islamologie à l'université Toulouse 2, estime pour sa part que «quand les jihadistes sont attaqués, les représailles sur les otages sont quasi systématiques »

Du point de vue des institutions françaises, l'intervention au Mali qui a commencé dans des conditions différentes de celles, scandaleuses, de MM. Sarkozy et Fillion en Libye.

Cependant, dans le cas du Mali, selon la Constitution, ce n'est pas au chef de l'Etat à décider d'une intervention, mais au gouvernement :

Article 35 alinéa 2 :

« Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. » Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote. 


Hollande : "J'ai répondu à la demande d'aide du... par lemondefr


On constate que le président Hollande ne parle à aucun moment de décision du gouvernement. C'est lui seul qui a décidé. C'est le coup d'Etat permanent.

Au plan sociologique, l'intervention met en péril des otages français et, si elle n'a pas été la cause, ne simplifie pas l'avenir des enfants Moulin-Fournier.

Cette intervention est inconstitutionnelle.

Une nouvelle fois l'état de droit n'est pas respecté.

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