19.3.13

La dictature argentine et les catholiques traditionalistes

Il est faux de prétendre que les communautés ecclésia Dei étaient des soutiens, voire des acteurs, de la dictature. Ces généraux n'avaient rien de catholiques militants et en tous cas pas de "traditionalistes", contrairement à ce qui est prétendu pour exciter l'agressivité contre les "tradis". Il n'est qu'à voir la tête de Vileda pour être fixé. Il a autant l'air d'un tradi qu'un loup ressemble à une tortue.

J'ai lu sur le soi-disant « Forum catholique » que certains prétendaient que le cardinal Bergoglio n'avait pas interdit l'application du motu proprio Ecclesia Dei (qui, contrairement à ce que tout le monde dit, interdit juridiquement un rite qui ne peut être interdit en vertu de la liberté religieuse, ainsi que ce curieux motu proprio le constate d'ailleurs... mais c'est une autre histoire). Mais il semble bien que le cardinal Bergoglio avait bien "interdit" dans son petit "district fédéral" dont il était l'évêque (à ne pas confondre avec l'agglomération de Buenos Aires, selon ce que j'ai compris) les missels de saint Pie V et du bx Jean XXIII. Il l'a fait sans titre, évidemment. C'est du pur arbitraire.

Mais cela prouve aussi combien étaient étrangers à la dictature des généraux libéraux et sécularistes, les catholiques "traditionalistes" respectueux des 10 commandements qui n'avaient, sous la dictature, même pas une église où se réunir.

Le "schisme capital" continue.

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