26.3.13

Les violence policières injustifiées doivent être poursuivies

Dans le reportage de la "Voix de la Russie", à la fin on entend le chef crier "gazez ! gazez ! gazez !" et de fait les hommes gazent et provoquent des blessures.

Or les manifestants ne sont pas dangereux, ils ne sont pas armés, ils ne sont pas menaçants.

La dispersion d'un rassemblement illégal doit être précédé, de par la loi française, de sommations par un commissaire de police. Ici pas de sommation.

Ces agissements sont aussi contraires au Texte du Haut commissariat aux Nations unies aux droits de l'homme du (26 août 7 septembre 1990) :

« 12. Comme chacun a le droit de participer à des réunions licites et pacifiques, conformément aux principes énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les pouvoirs publics et les services et agents responsables de l'application des lois doivent reconnaître que la force et les armes à feu ne peuvent être employées que conformément aux principes 13 et 14.
13. Les responsables de l'application des lois doivent s'efforcer de disperser les rassemblements illégaux mais non violents sans recourir à la force et, lorsque cela n'est pas possible, limiter l'emploi de la force au minimum nécessaire. »



Des sanctions judiciaires doivent donc être prises contre non seulement les exécutants, mais surtout contre les donneurs d'ordres au premier rang desquels le Ministre de l'Intérieur et le Président de la République.

Les coups et blessures infligés par la police et la gendarmerie étaient illégaux, il doivent être sanctionnés. J'encourage les victimes à déposer plainte et à demander des indemnisations soit par leur avocat, soit par l'AGRIF, qui a proposé de mettre les dossiers en forme.

Car l'autorité judiciaire de poursuite est aux ordres de madame Taubira (par ses fonctions de Ministre de la "Justice")... Les victimes ont donc ce que j'appellerais un devoir (dans la mesure de leur possible) de donner à ces affaires des suites judiciaires en consultant leur avocat pour contourner les manigances du régime.

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