23.5.09

Impartialité et sens humain : un programme pour les magistrats

Un programme pour l'École nationale de la magistrature :


"que le pouvoir judiciaire administre la justice avec une impartialité pénétrée de sens humain, et soit inflexible en face des pressions dictées par l’intérêt des parties en cause. Le bon ordre veut enfin que les citoyens non moins que les corps intermédiaires, dans l'exercice de leurs droits et l'accomplissement de leurs devoirs, bénéficient d'une protection juridique efficace tant dans leurs rapports réciproques que dans leurs rapports avec les agents publics."

Pacem in terris § 69

Il est aujourd'hui manifeste que le corps judiciaire manque de sens humain, qu'il est l'objet, pas toujours résistant, de pressions.

Il est non moins manifeste que les citoyens ne bénéficient pas d'une protection juridique efficace, ni de la loi, ni du corps judiciaire. La loi n'assure pas vraiment la justice commutative, ni la justice légale puisqu'elle ne protège pas les enfants dans le ventre de leurs mères, en particulier s'ils sont handicapés, et que l'extension de la prescription au-delà du raisonnable par exemple dénote le mépris de la justice et de la propriété privée.

Le corps judiciaire, et je peux en témoigner, est gangrené par l'argent, le trafic d'influence et les passions viles comme la vengeance et le volontarisme. Il n'a aucun sens humain. Il existe toutefois quelques magistrats héroïques, surtout des femmes.

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