16.4.09

Liberté et vérité : l'article du cardinal Ratzinger

L'article publié dans « Communio » sur "Liberté et vérité" en 1999 a été le prétexte à la xième campagne de presse contre le pape.

On peut lire intégralement cet article ici :

http://www.la-croix.com/illustrations/Multimedia/Actu/2009/4/15/communio.pdf

Dans cet article le cardinal constate que le droit est une condition de la liberté.

En effet l'homme est un être de, un être pour et un être avec. Sa liberté ne se réalise que dans sa vérité. L'expérience de Sartre, niant toute nature à l'homme, aboutissement ultime des philosophies des Lumière, conduit à l'absurde et démontre ainsi sa fausseté. L'homme n'est libre que dans le respect de sa nature sociale.

Je note aussi la description (P. 88) des idéologies jurisnaturalistes qui opposent droit naturel à droit positif (rousseauisme et lefebvrisme). Alors que le droit naturel exige le respect du droit positif.

D'une façon générale les Lumières sont tributaires de la philosophie idéaliste dont Gilson a démontré qu'elle est à la racine d'antinomies intellectuelles irréconciliables.

On observe les balancements divers et violents d'une idée à l'autre, selon les auteurs (principalement "liberté" contre "droit" chez Rousseau ou "liberté" séparée de "vérité" chez Sartre), j'y ajouterais "droit naturel" et droit positif chez les lefebvristes.

Puisque c'est le droit qui m'intéresse, n'envisageons que l'opposition entre droit naturel et droit positif. L'un devant annihiler l'autre selon les différents systèmes idéalistes (droit de l'homme ou droit naturel contre droit positif dans le rousseauisme ou l'inverse selon les "positivistes" mais qui conduisent tous deux à la même tyrannie absolue, au totalitarisme). Alors que les droits fondamentaux de l'homme s'accordent avec sa nature sociale, donc nature respectueuse des convenances, convenances dont fait partie le respect du droit positif lequel découle de la nature sociale de l'homme, de son bien, de son bien propre et partagé, participé, du bien commun, le meilleur de ses biens propres.

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