"Pour le ministre d'Etat, Jean-Paul Proust, "ces dispositions n'ont pas un objectif moral. Cela relève de la conscience de chacun et j'écoute à ce sujet avec beaucoup de respect le message de notre archevêque qui s'adre"sse à la conscience de chacun. Notre projet de loi a un objectif plus modeste... Il se contente de supprimer des sanctions pénales infligées par la société à la maman et au médecin dans des situations douloureuses bien précises".
D'une part la loi est une expression de la morale elle a toujours une incidence morale. Les autorités sont instituées pour protéger les droits de l'homme (notion juridique, mais aussi morale), si elles refusent de le faire, elles trahissent les devoirs de leur charge. Une loi doit être promulguée en vue du bien commun (notion morale), et ne peut être promulguée pour autre chose.
Donc monsieur Proust énonce lui-même, sans s'en apercevoir, que cette loi n'est pas une loi, mais un acte de tyrannie dont vont souffrir les enfants à naître, mais aussi tout le corps social par un affaissement avant tout moral qui se propagera à toutes les relations sociales. La vérité, la justice sont piétinées et les relations de confiance qui doivent présider à la société en seront terriblement affaiblies.
Ce terme de "maman" employé pour une femme avortée est révélateur que tout le monde, même ceux qui refusent de protéger le foetus, sont conscient de tuer un être humain. Car seul un être humain a une "maman". Quant à donner le titre de "médecin" à un être qui procure la mort, c'est un abus de langage. Il faut dire "tueur" ou "avorteur".
En refusant de protéger le faible, le fort s'affaiblit. En utilisant le prestige des convenances, car toute loi exprime une convention, cette loi combat la morale.
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