Dans l'encyclique "Libertas", Léon XIII définit ainsi la "vraie" liberté de conscience : "l'homme a dans l'État le droit de suivre, d'après la conscience de son devoir, la volonté de Dieu, et d'accomplir ses préceptes sans que rien puisse l'en empêcher. Cette liberté, la vraie liberté, la liberté digne des enfants de Dieu, qui protège si glorieusement la dignité de la personne humaine, est au-dessus de toute violence et de toute oppression, elle a toujours été l'objet des vœux de l'Eglise et de sa particulière affection. C'est cette liberté que les apôtres ont revendiquée avec tant de constance, que les apologistes ont défendue dans leurs écrits, qu'une foule innombrable de martyrs ont consacrée de leur sang."
En écho à cette doctrine de la liberté de conscience Benoît XVI évoque la figure de saint Anselme de Cantorbéry, né dans le Val d'Aoste, dans l'actuelle Italie et ayant fini sa vie comme évêque de Canto Berry (d'où son nom)
"[Saint Anselme] souligne l'exemplarité de sa vie de moine, mais aussi sa « méthode originale » pour « repenser le mystère chrétien », sa « subtile doctrine théologique et philosophique », son « enseignement sur le primat de la conscience et de la liberté » en tant qu' « adhésion à la vérité et au bien », son action pastorale et sa défense des libertés de l'Eglise."
La conscience, faisant corps avec la vérité et le bien, est libre. Cela n'est pas un vain mot, elle n'est pas soumise aux autres hommes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire