15.4.09

La Révolution française contre la liberté religieuse et contre les droits de l'homme

On dit que la liberté religieuse est une notion nouvelle dans l’Eglise, qui se serait « libéralisée » avec Dignitatis humanae, l’Eglise a souffert de l’absence de liberté religieuse, même en France de la part des révolutionnaires.

Je ne prendrai que deux exemples pour prouver ce fait.

Par une loi du 13 février 1790 la constituante (qui est en réalité une fraction des « Etat généraux », s’étant érigée illégalement en « Constituante ») supprime les vœux religieux. Ce faisant, autorité laïque, elle s’immisce dans la vie religieuse des citoyens. Les moines et les moniales sont aussi des citoyens et des citoyennes. C’est une violation de la liberté religieuse et de la liberté individuelle.

Elle institue la « Constitution civile du clergé » du 12 juillet 1790, cette constitution régente l’Eglise, fait élire les évêques (même par des acatholiques puisque c’est encore l’Etat qui définit le corps électoral) :

Titre II : « Art. 3. L'élection des évêques se fera dans la forme prescrite et par le corps électoral indiqué, dans le décret du 22 décembre 1789, pour la nomination des membres de l'assemblée de département. »

« Le Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part soit des individus, soit des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience, ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d'autres. Il déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement dans la dignité même de la personne humaine telle que l'a fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même (2). Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l'ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu'il constitue un droit civil. »

Dignitatis humanae

La Révolution française s’est faite, en partie au moins, contre les droits de l’homme et en tout cas contre la liberté religieuse. Dès l'origine elle es tyrannique et une honte pour la génération qui a voté cette horreur.

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