23.1.08

Arrêt de la CEDH concernant l'adoption : la manipulation

Selon un arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, la France vient d'être condamnée pour discrimination pour "orientation sexuelle" (sic) une femme qui demandait à adopter un enfant.

De la droite à la gauche, c'est un concert et le Salon Beige conclut que la France a le choix entre :

  • "soit accepter l'adoption par les personnes homosexuelles
  • soit modifier son droit de façon à interdire l'adoption par des célibataires, car c'est sur ce droit que s'est fondée la décision de la CEDH."

Tout cela est faux. La CEDH n'a nullement mis en cause la législation française.

Elle a jugé un cas où une femme mettant en avant son homosexualité qui se traduisait par la vie commune avec une autre femme, avait demandé l'adoption.

Il semble que, selon la CEDH, les autorités judiciaires françaises soient tombées dans le piège tendu par cette femme. Elles se seraient, selon la CEDH, fondées sur l'"orientation sexuelle" pour refuser l'adoption. Celà est d'ailleurs contestable : ces fait ne sont pas certainement établis. Mais la CEDH viole les droits à la présomption d'innocence (de l'Etat français en l'occurrence) régulièrement.

Ce cas de la dame "E.B." est un cas. Il ne juge en rien des autres cas. Il n'existe donc pour la France aucune obligation découlant de cet arrêt, sauf peut-être de mieux assurer la formation de son personnel.

Ce que je constate, c'est que la manipulation, d'ailleurs plutôt pour le mariage "homosexuel" que pour l'adoption par un(e) homosexuel(le) qui est déjà possible dans le droit, marche bien, chacun tenant le rôle attendu.

Aucun commentaire: