12.6.16

Mgr Rey et la Convention des droits de l'enfant et la perversité de l'État français



Convention des droits de l'enfant ratifiée par la France:

« Article 18
1. Les Etats parties s'emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement. La responsabilité d'élever l'enfant et d'assurer son développement incombe au premier chef aux parents ou, le cas échéant, à ses représentants légaux. Ceux-ci doivent être guidés avant tout par l'intérêt supérieur de l'enfant.
2. Pour garantir et promouvoir les droits énoncés dans la présente Convention, les Etats parties accordent l'aide appropriée aux parents et aux représentants légaux de l'enfant dans l'exercice de la responsabilité qui leur incombe d'élever l'enfant et assurent la mise en place d'institutions, d'établissements et de services chargés de veiller au bien-être des enfants.
3. Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour assurer aux enfants dont les parents travaillent le droit de bénéficier des services et établissements de garde d'enfants pour lesquels ils remplissent les conditions requises. »

Sauf à comprendre que les paragraphes deux et trois contredisent le paragraphe premier, il faut comprendre que, dans l'exercice de leur liberté (car la responsabilité présuppose la liberté), c'est à l'État d'aider les parents à exercer librement leurs responsabilités.

Or l'État français absorbe la responsabilité des parents en se substituant à eux et en les empêchant d'exercer la liberté fondant leurs responsabilités.

L'État français est donc pervers. Il est de plus en plus pervers car déjà le préambule de la Constitution est loin d'être clair au sujet du droit/devoir fondant la liberté et la responsabilité des parents.

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