14.6.16

Comment Léon XIII préchait l'égalité des droits fondamentaux et l'inégalité des conditions

Lu dans Humanum genus (sur le site du Vatican, version française):

« De même, si l'on considère que tous les hommes sont de même race et de même nature et qu'ils doivent tous atteindre la même fin dernière et si l'on regarde aux devoirs et aux droits qui découlent de cette communauté d'origine et de destinée, il n'est pas douteux qu'ils soient tous égaux. Mais, comme ils n'ont pas tous les mêmes ressources d'intelligence et qu'ils diffèrent les uns des autres, soit par les facultés de l'esprit, soit par les énergies physiques, comme enfin il existe entre eux mille distinctions de moeurs, de goûts, de caractères, rien ne répugne tant à la raison que de prétendre les ramener tous à la même mesure et d'introduire dans les instructions de la vie civile une égalité rigoureuse et mathématique. »

Comme le texte latin, langue originale du texte, porte pour la dernière phrase:

« At vero quia ingenia omnium paria esse non possunt, et alius ab alio distat vel animi vel corporis viribus, plurimaeque sunt morum, voluntatis, naturarum dissimilitudines, idcirco nihil tam est repugnans rationi, quam una velle comprehensione omnia complecti, et illam omnibus partibus expletam aequabilitatem ad vitae civilis instituta traducere. »

Je préfère traduire:

« Mais, à la vérité, comme leurs qualités naturelles ne peuvent être égales, et d'ailleurs qu'ils diffèrent les uns des autres par les forces de leurs corps et de leurs esprits, comme par leurs moeurs, par leurs volontés et par les diversités de leurs natures, rien ne répugne plus à la raison que de prétendre les ramener tous à la même mesure et, partant, d'introduire une complète égalité dans l'organisation de la vie civile. »

(Nota: sur la traduction française très déficiente: Le mot "instructions" dans la traduction française que l'on trouve sur le site du Vatican est une erreur grossière. Qui lit donc Humanum genus ?)

Aujourd'hui de l'examen des statistiques on déduit absurdement une inégalité (par exemple entre les femmes et les hommes). En se prévalant des statistiques, le gouvernement invoque un simple prétexte pour appliquer le programme absurde des maçons. Par exemple, les nécessités de la maternité, par leurs différences de mentalités et de goûts, les femmes ne peuvent avoir les mêmes fonctions dans la société que celles des hommes, même si leurs droits fondamentaux sont égaux à ceux des hommes.

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