5.11.12

Les droits de l'homme selon monsieur Hollande

Dans son discours du 25 septembre à l'Assemblée générale de l'Organisation des nations unies (ONU) monsieur Hollande a énuméré les valeurs et droits universelles suivants :


« Je viens parler au nom de valeurs universelles que la France a toujours proclamées, des droits qui sont ceux de tout être humain où qu'il vive : la liberté, la sûreté, la résistance à l'oppression. »

Ce diplomé de l'Ecole nationale d'administration semble confondre les notions de "valeur" et de "droit".

La notion de "valeur" est absolue, une valeur est un absolu de la vie morale humaine. La notion de valeur est méta-juridique et informe le droit. Une valeur s'impose dans la vie personnelle donc dans la vie sociale. Au premier rang des valeurs méta-juridiques, il y a la vérité (s'oppose à mensonge, tromperie, ruse). Puis il y a la liberté (je suis libre et je respecte la liberté des autres) et la justice (je rends à chacun ce qui lui est dû et je fais rendre à chacun ce qu'il doit). Ce sont les trois principales valeurs.

La notion de "droit" est sociale, elle est donc relative à certaines situations. Un droit suppose nécessairement au moins deux personnes : au moins un créancier (titulaire du droit) au moins un débiteur (qui a un devoir à l'égard du créancier).

Monsieur Hollande omet dans son énumération le droit condition de tous les droits : le droit à la vie. Il omet le droit à la liberté religieuse qui est le droit pivot des droits de l'homme (les droits de l'homme sont fondés sur la transcendance de la destinée humaine). Il mentionne enfin la "résistance à l'oppression" qui n'est pas un droit de l'homme, qui n'est pas en tout cas mentionné dans la Déclaration universelle du 10 décembre 1948.

Après la muflerie du retard de plus deux heures, après la faute contre la francophonie, il vient s'adresser, nouvelle et inconcevable muflerie, à une assemblée en omettant, en méprisant un texte qui est fondateur de l'organisation à l'assemblée générale de laquelle il s'adresse ! 

En résumé, monsieur Hollande ridiculise la culture française. Il fait soupçonner au monde que la France discourtoise et ridicule a une ambition d'impérialisme juridique et culturel en imposant sa déclaration défectueuse du 26 août 1789. 

Multiples mufleries de fond et de forme, grossièreté intellectuelle… la France est tombée bien bas.

Monsieur François Hollande et son équipe font bien partie des anciens élèves de l'Institut d'études politiques et de l'Ecole nationale d'administration. Il existe une vidéo visible sur Internet où le jeune François Hollande auditeur au Conseil d'Etat n'hésite pas à déclarer qu'il est bien payé à ne rien faire. Il prend la vie du bon côté notre jeune conseiller juridique du gouvernement ! Ce n'est effectivement pas en coinçant la bulle et en vivant dans le luxe aux frais du Trésor public que l'on acquiert une culture, notamment juridique.

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