5.11.12

François Hollande dans son discours commet encore une erreur sémantique

Monsieur François Hollande dans son discours du 23 septembre 2012 devant l'Assemblée générale de l'Organisation des nations unies a dit :

« Je viens rappeler aussi à cette tribune des valeurs qui n'appartiennent à aucun peuple, qui ne sont la propriété d'aucun continent qui ne sont le privilège d'aucune fraction de la population, je viens parler au nom de valeurs universelles… » (il prononce de "valeurs huniverselles"…)

Il mentionne ensuite des "valeurs" dont une est universelle : la liberté, les autres sont des droits.

Mais ce n'est pas la seule faute de logique et de sémantique. Ce que veut dire monsieur Hollande, c'est que ces "valeurs" sont universelles. Pour cela il commence par dire qu'elles ne sont la propriété d'aucun peuple, donc par dire qu'elles n'ont une valeur pour personne. Or une valeur universelle appartient à tous et non à personne. Il est sans doute, en cette occurrence, victime de l'idéologie marxiste ou positiviste ("l'individu n'est rien, la société est tout") qui considère que le bien commun est un bien extérieur à l'individu. Or, le bien commun est un bien universel, et à ce titre il est la propriété de tous et non de personne.

Cependant, il se contredit en complétant ainsi son discours :


« Je viens parler au nom de valeurs universelles que la France a toujours proclamées, des droits qui sont ceux de tout être humain où qu'il vive : la liberté, la sûreté, la résistance à l'oppression. »

Mais son premier paragraphe n'est pas cohérent avec son second.

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