« Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. Leur communauté, en effet, s’édifie avec des hommes, rassemblés dans le Christ, conduits par l’Esprit Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteurs d’un message de salut qu’il faut proposer à tous. La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire. »
Ce sont les premiers mots de Gaudium et spes. Ils expriment magnifiquement que le chrétien est universel, il ne fait acception de personne. Autrement dit le chrétien ne tient compte ni de la race, ni du sexe, ni de la religion, ni d'aucune d'aucune qualité (au sens philosophique et logique du terme) de l'être humain lorsqu'il pense ou qu'il agit moralement (ce qui ne veut pas dire qu'il ne respecte pas les droits contingents de l'être humain particulier, mais tout le contraire).
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