Signalé par le Salon beige, l'histoire de Caroline Aigle une femme qui était pilote d'avion militaire et qui devait devenir astronaute.
Pendant sa grossesse, elle est atteinte d'un cancer. Les médecins lui proposent l'"IVG" pour pouvoir la soigner (résultats des soins non garantis).
Elle refuse, décide de perdre des chances de survie pour la vie de son enfant. (Remarquons que, selon l'article du médecin, confrontés à un cas semblable, les médecins avaient pratiqué l'IVG et que la mère était morte quarante-huit heures après l'IVG, car l'avortement avait précipité la mort de la femme... Imaginons les conditions de la mort de cette femme...)
Le récit du médecin est glaçant aussi parce qu'il parle de "retirer" le bébé. Ce qui établit avec certitude qu'il sait qu'il s'agit d'un être humain à qui il envisage de "retirer" la vie. D'ailleurs tout le monde le sait, il n'y a que les juges de Strasbourg pour ne pas savoir.
Un être humain n'est jamais toxique, il n'est jamais un moyen, même par rapport à un autre humain, mais toujours une fin."Ce bébé qu'une mère porte, quand je n'ai aucune certitude de toxicité, de quel droit devrais-je le retirer ? Dans le cas de Caroline Aigle, une IVG aurait peut-être précipité son état, ou tout simplement n'aurait-elle rien changé à l'échéance d'une maladie foudroyante ?
Maintenant, il existe un petit Gabriel qui a une histoire extraordinaire, avec une mère non moins extraordinaire qui lui a laissé la vie en disant : « Il a le droit autant que moi d'avoir sa chance. »
Les femmes héroïques comme Caroline Aigle (nous avons aussi l'exemple de sainte Berrata-Molla, selon le commentaire lu sur le Salon beige), ces martyres de la maternité sont l'honneur de leur sexe. La femme dépasse infiniment la femme.
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