Selon le blog Summorum pontificum, Mgr Gherardini écrit dans son livre de critiques de Vatican II :
http://www.summorum-pontificum.fr/article-l-affaire-de-notre-dame-de-paris-video-et-le-concile-un-debat-a-ouvrir-v-47302307.html
"Renversant la pensé de saint Thomas d'Aquin, selon laquelle Dieu ne peut créer en vue de fin étrangères à sa propre réalité, Vatican II fit de l'homme la "seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même" (GS 24)
Je ne relèverai pas l'affirmation du même Mgr Gherardini selon laquelle le relativisme serait dans les textes de Vatican II. J'ai démontré en effet que Vatican II condamnait infailliblement le relativisme dans le post en lien ici.
Pour ce qui est de l'accusation contre Gaudium et spes, relisons le seul paragraphe 24. Il commence par dire que l'homme a Dieu pour fin :
"Tous, en effet, ont été créés à l’image de Dieu, « qui a fait habiter sur toute la face de la terre tout le genre humain issu d’un principe unique » (Ac 17, 26), et tous sont appelés à une seule et même fin, qui est Dieu lui-même."
Le sens est donc le suivant l'homme a pour fin Dieu, l'homme est l'image de Dieu. Toutes les créatures sur terre sont donc ordonnées à l'homme. Et l'être humain doit se donner à l'être humain pour se trouver.
L'homme est bien le sommet et le centre de toute la terre et cela n'exclut pas qu'il ait Dieu pour seule fin.
L'antinomie que croit avoir trouvée Mgr Gherardini dans le texte de Gaudium et Spes n'en n'est pas une. Les deux idées ne s'excluent pas, elles ne sont pas contradictoires.
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