6.11.09

Persévérer dans le bien fruit de notre espérance

La mort, a ajouté le pape, est un « mystère chargé de craintes », éclairée, pour les chrétiens « par l'espérance de la vie éternelle » et « la foi nous soutient dans ces moments de tristesse humaine ». Benoît XVI a invité les fidèles à garder toujours cette espérance.

Le pape a déployé ainsi le mystère chrétien : « Dans sa grande miséricorde, Dieu nous a régénérés par la résurrection du Christ d'entre les morts. C'est pourquoi nous devons être remplis de joie en dépit des peines. En persévérant dans le bien, et à travers les épreuves, notre foi se purifie pour resplendir un jour dans la louange, lorsque le Seigneur se manifestera dans sa gloire. Voilà la raison de notre espérance, dont la joie se manifeste déjà sur notre marche terrestre vers le but de la foi, le salut des âmes ».

http://www.zenit.org/article-22573?l=french

C'est à l'occasion de la messe dite pour les cardinaux morts au cours de l'année "Avery Dulles, Pio Laghi, Stéphane II Ghattas, Stephen Kim Sou-Hwan, Paul Joseph Pham Dinh Tung, Umberto Betti et Jean Margéot" que le pape a prononcé ces phrases dont je donne l'extrait ci-dessus.

Ceux qui pratiquent le mal, ceux qui violent la loi naturelle (respect de la vérité envers les autres, respect de la propriété des autres par exemple) le font par suite de défaut d'espérance. Ce défaut peut venir et vient le plus souvent des erreurs intellectuelles dans lesquelles ils ont vécu. Il reste cependant toujours dans le coeur de tout homme la loi éternelle et sa participation qui est la loi naturelle.

Le juge prévaricateur, l'avocat vénal, la partie manipulatrice et perverse sont manifestement des gens sans espérance et par conséquent sans morale. On ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, en se disant qu'ils regretteront un jour la promotion, les honoraires et la satisfaction d'avoir "gagné" et d'avoir pu voler les pauvres et opprimer les malheureux. Il aurait été préférable pour eux de rendre la justice et donc pour l'avocat et le client de "perdre".

Mais ce qui importe c'est de persévérer dans le bien malgré les épreuves pour rendre compte de notre espérance. Dans les épreuves la foi se purifie car ce n'est pas le "succès" qui marque la réussite d'une vie, mais la persévérance dans le bien. La foi purifiée de la recherche de l'utile bénéficie des épreuves.

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