16.11.09

Les exercices spirituels en vue des droits de l'homme.

Lu ici :

http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2009/10/19/saint-pierre-d-alcantara.html

Après avoir rappelé que certains ne s'adonnent aux exercices de piété qu'en vue de jouir des consolations des douceurs et des délices de la communication avec Dieu, ce qui entraîne des gens pieux à des égarements très graves, l'auteur de la biographie poursuit au sujet des exercices spirituels :
"Que chacun comprenne bien que la fin de tous ces exercices, et de toute la vie spirituelle, est l'obéissance aux commandements de Dieu, et l'accomplissement de la divine volonté ;"

Toute la vie spirituelle, c'est-à-dire les exercices spirituels, les prières, les communions, les examens de conscience, les confessions, les assistances à la messe, les retraites ont pour but le respect des droits de l'homme (qui sont les commandements de Dieu vu sous l'angle des droits des autres, Dieu traitant l'homme "avec un grand respect" selon Léon XIII). Nous devons nous conformer à la volonté divine qui est le respect des droits de l'homme et le respect des êtres humains. Respect de soi-même et respect des autres.

Il existe dans le milieux "tradi" une tendance à inverser les données du problème en faisant des exercices de piété des buts en soi pour se procurer le "salut".

Les exercices de piété seraient une assurance de salut (parce que selon eux ce qui est peut-être vrai après tout "qui prie se sauve et qui ne prie pas se damne"), sans aucun égard aux droits de l'homme, (des "créatures" selon cette idéologie). Ce qui est une imitation inaperçue de l'islamisme. Car dès lors, on peut violer les droits du prochain du fait que l'on est pieux, sous le prétexte que le prochain est plus petit que Dieu.

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