1.9.09

Le prétendu "déicide" réfuté par les documents traditionnels de l'Eglise

Déicide ?

Catéchisme du Concile de Trente article "a été crucifié est mort" site jesusmarie.com :
Citation:

"Mais ce qu’il y a d’extraordinaire dans la Mort de Jésus-Christ, c’est qu’Il mourut précisément en Maître de la mort, au moment même où Il avait décrété de mourir, et de plus que sa mort fut l’effet de sa volonté, et non de la violence de ses ennemis. Il avait, en effet, non seulement réglé et arrêté sa mort, mais encore Il en avait fixé le lieu et le moment. Isaïe avait dit de Lui: Il a été offert (c’est-à-dire immolé), parce qu’Il l’a voulu. Lui-même, avant sa Passion disait à son tour: Je laisse mon âme pour la reprendre de nouveau. Personne ne Me l’enlève mais je la quitte de Moi-même. J’ai le pouvoir de la quitter, et J’ai le pouvoir de la reprendre. Et pour le temps et le lieu de sa mort, voici comment Il s’en explique lorsque Hérode Lui tendait des embûches pour Le faire périr: Allez dire à ce renard — Je chasse les démons, et J’opère des guérisons aujourd’hui et demain et le troisième jour Je mourrai. Et cependant il faut que Je marche aujourd’hui et demain et le jour suivant: car il ne faut pas qu’un Prophète périsse hors de Jérusalem.
Ce ne fut donc ni malgré Lui ni par contrainte, ce fut au contraire par sa pleine volonté qu’Il s’offrit Lui-même, et qu’il dit en s’avançant vers ses ennemis: c’est Moi ! et ce fut de son plein gré qu’Il endura tous les tourments injustes et cruels dont ils L’accablèrent.
Rien n’est plus capable de nous émouvoir et de nous toucher profondément que le souvenir et la méditation de toutes ses souffrances et de toutes ses tortures. Si quelqu’un avait souffert pour nous toutes sortes de douleurs, non pas volontairement, mais par nécessité et par contrainte, peut-être pourrions-nous ne voir dans ces souffrances qu’un bienfait relatif. Mais au contraire, s’il s’agissait de quelqu’un qui, pour nous, uniquement pour nous, aurait bien voulu souffrir la mort de son plein gré, et lorsqu’Il pouvait s’y soustraire, ce trait de bonté serait si beau et si grand, que le cœur le plus reconnaissant, non seulement ne saurait exprimer, mais même ressentir, toute la gratitude qu’Il mériterait. Quelle est donc l’excellence de la charité de Jésus-Christ envers nous, et comment mesurer tout ce qu’il y a d’immense et de divin dans le bienfait de la Rédemption ?"




Il ne peut y avoir déicide au sens propre puisque personne n'avait le pouvoir de tuer Jésus.

ibidem : cause de la mort de Jésus-Christ :
Citation:


Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont nos crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sur ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre, s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides.



Exégèse :

1) Notez d'une part que le péché "des juifs" est au passé, c'est-à-dire du temps de ceux de la Passion. Mais de plus ce péché de colère, n'est pas celui de déicide.

2) Notez d'autre part que ce sont tous les hommes pécheurs et particulièrement les chrétiens, et même seulement les chrétiens qui sont déicides, les chrétiens qui retombent dans leurs péchés

3) Notez qu'au témoignage de l'Apôtre et donc de l'Esprit-Saint les juifs sont explicitement innocentés, infailliblement, du péché de déicide. L'oracle des Ecritures est infaillible.

Ce n'est donc que la vérité, laquelle est bien antérieure à la deuxième guerre mondiale etc. Il n'y a aucun opportunisme dans l'énonciation de cette vérité. C'est pourquoi l'accusation de déicide, selon moi, est non seulement une erreur, mais encore une faute, car c'est une diffamation et donc un crime énorme, puisque on mesure la diffamation au crime imputé à la personne (en l'occurrence les personnes ou la personne morale) est énorme, mais imaginaire. Exemple : si je dis XXX est un assassin et si je sais que c'est faux, le crime d'assassinat m'est imputé par la justice divine. Songez-y.

Parce Domine, parce populo tuo, ne irascaris in aeternum nobis.

Epargnez Seigneur, épargnez votre peuple, et ne demeurez pas éternellement en colère contre nous.

Il s'agit du peuple chrétien.

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