"Horreurs du communisme en Espagne."20. Et là où, comme en Notre chère Espagne, le fléau communiste n'avait pas eu le temps encore de faire sentir tous les effets de ses théories, il s'est déchaîné, hélas ! avec une violence plus furieuse. Ce n'est pas l'une ou l'autre église, tel ou tel couvent qu'on a abattus, mais quand ce fut possible, ce sont toutes les églises et tous les couvents et toute trace de la religion chrétienne qu'on a voulu détruire, même quand il s'agissait des monuments les plus remarquables de l'art et de la science ! La fureur communiste ne s'est pas contentée de tuer des évêques et des milliers de prêtres, de religieux et de religieuses, s'en prenant plus particulièrement à ceux et à celles qui justement s'occupaient avec plus de zèle des ouvriers et des pauvres, mais elle fit un nombre beaucoup plus grand de victimes parmi les laïques de toute classe, qui, encore maintenant, chaque jour, peut-on dire. sont massacrés en masse pour le seul fait d'être bons chrétiens ou du moins opposés à l'athéisme communiste. Et cette épouvantable destruction est perpétrée avec une haine, une barbarie, une sauvagerie qu'on n'aurait pas cru possibles en notre temps. Aucun particulier de jugement sain, aucun homme d'État, conscient de sa responsabilité, ne peut, sans frémir d'horreur, penser que les événements d'Espagne pourraient se répéter demain en d'autres nations civilisées."
C'est un extrait de "Divini Redemptoris" du 19 mars 1937. À l'époque la guerre d'Espagne est en cours depuis environ neuf mois à l'initiative de général Franco. Pie XI n'a pas un mot de critique contre le général Franco.
Il est aujourd'hui de bon ton de dire du mal du général Franco, pourtant ami du général de Gaulle. (De Gaulle choisit de passer ce qui devait être ses dernière vacances, chez le général Franco duquel il fut reçu et avec lequel il s'entretint). Et alors même qu'aujourd'hui les vieux démons espagnols reprennent vigueur.
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