17.8.08

Espérances pour la justice française

Mes chers lecteurs l'auront noté, mes expériences m'ont appris à regretter l'absence de considération sincère pour les droits de l'homme dans le monde judiciaire.

La dernière illustration de la misère morale et intellectuelle de la justice se trouve dans la décision du Conseil d'Etat refusant un droit à une femme en raison de sa pratique d'une religion. Alors que la vraie raison réside dans son refus de sa propre dignité humaine et des conséquences sociales de ce refus.

Cependant je veux préciser que ce n'est pas dans un but négatif mais dans un but d'amélioration que j'écris ce blog. Il ne faudrait pas que mon indignation étouffe mon message.

"La condition droite des choses humaines, le bien-être moral du monde, ne peuvent jamais être garantis simplement par des structures, quelle que soit leur valeur. De telles structures sont non seulement importantes, mais nécessaires; néanmoins, elles ne peuvent pas et ne doivent pas mettre hors jeu la liberté de l'homme. Même les structures les meilleures fonctionnent seulement si, dans une communauté, sont vivantes les convictions capables de motiver les hommes en vue d'une libre adhésion à l'ordonnancement communautaire. La liberté nécessite une conviction; une conviction n'existe pas en soi, mais elle doit toujours être de nouveau reconquise de manière communautaire." Spe salvi & 24


La conviction que la vérité, la justice, les droits de l'homme sont les fondements d'une vraie justice est donc nécessaire, c'est dans ce but communautaire que j'écris.

C'est pourquoi je suis reconnaissant à mes commentateurs de m'éclairer de leurs précisions et de leurs objections.

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