15.7.13

Monsieur Hollande hostile à la liberté

Voici la réponse de ce pauvre monsieur Hollande à une question sur l'éventualité d'un parti islamiste en France (qui en réalité existe déjà) :

« Aucune religion n’est contradictoire avec la démocratie. La démocratie, c’est le bien commun, qui n’empêche en aucune façon le fait religieux.
 En France, cette conciliation, nous l’avons fondé autour du principe de laïcité. C’est pourquoi un parti ne peut pas se réclamer –on a connu les chrétiens-démocrates-, en France, de la religion. »

« La démocratie, c'est le bien commun » C'est l'idée de Rousseau que la volonté générale est infaillible. Elle s'oriente nécessairement dans l'intérêt de tous (donc que celui qui s'y oppose est un criminel). C'est un idée absurde. Le bien est indiquée par la raison, non par la volonté, serait-elle générale. D'ailleurs si la démocratie était le bien commun, les déclarations des droits et les traités sur les droits de l'homme seraient inutiles.

« qui n'empêche en aucun cas le fait religieux ». Le "fait religieux" est en réalité une liberté de l'homme, inhérente à la nature de l'homme. Cette liberté, l'homme peut la pratiquer seul ou en groupe. Si la démocratie l'empêchait, c'est la démocratie qui serait condamnable.


« Principe de laïcité »

Le principe de laïcité tel qu'il l'entend, est un principe d'oppression de l'homme. L'homme en public ou en privé peut exprimer sa croyance. Cette expression n'a pour juge que la raison universelle de l'homme. (Le « principe de laïcité » bafoue la laïcité de l'État, car l'État n'a pas qualité pour limiter la liberté religieuse).

C'est pourquoi l'État peut professer une croyance et, naturellement, un parti le peut aussi. (Il ne peut exister de "parti catholique" parce que nul ne peut s'annexer l'Église qui est universelle). 

Cette croyance confessée publiquement devra cependant rester conforme à la raison universelle de l'homme, donc aux droits universels de l'homme qui sont une des composantes essentielles du bien commun. (Le bien commun, ce sont des valeurs de vérité, de liberté, de justice, de solidarité, de droits de l'homme).

Le parti démocrate-chrétien, dès lors, n'a rien d'incompatible avec l'ordre public politique.

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